« Autoroute à péage, stations d’essence, traçage du Ter, pollution, déclassement… », la forêt de Mbao disparaît, petit-à-petit. Seul poumon vert de Dakar, EnQuête a fait une immersion dans cet écosystème.
Mais le constat, d’après nos confrères, est lamentable. Avec 800 hectares au départ, la forêt de Mbao, suite au bradage foncier dont elle est victime, ces 15 dernières années, ne compte plus qu’un peu plus de 700 hectares. Plus de 100 hectares ayant été utilisés à d’autres fins.
Pis, en lieu et place d’une protection digne de ce nom, la forêt de Mbao est devenue, entre autres, un dépotoir d’ordures pour les populations riveraines. Ce qui amoindrit, aussi, sa superficie.
Néanmoins, ajoute le journal EnQuête, pour mettre fin à ce péril, les autorités du Ministère de l’Environnement et du Développement durable et la Direction des Eaux, Forêts et Chasses ambitionnent de mettre en place un « Parc animalier mieux loti que celui de Hann ».
Aussi, les apiculteurs (récolteurs de miel) et surtout, les jardiniers participent à la reconstruction de cette biodiversité. Par des tâches effectuées dans la forêt de nature à « revivifier » l’espace.
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