La machine judiciaire s’emballe ! Et pour cause. Plus de 2 semaines après les épreuves anticipées au baccalauréat et la présumée fuite notée à l’épreuve de Philosophie, la Division des investigations criminelles (Dic) est entrée dans la danse.
La Rfm annonce dans son édition de 12H, que le président de l’Association des professeurs de Philo qui avaient brandi la cross en menaçant de ne pas siéger pour les correction de l’épreuve, a été entendu lundi, des heures durant, par les éléments enquêteurs.
Enseignant au Lycée des Parcelles Assainies de Dakar, l’enseignant dont le nom n’a pas été cité par nos confrères a regagné tout de même, son domicile, tard dans la soirée.
Pour autant, ses collègues interpellés, déclarent que la « menace et l’intimidation » ne passeront pas dans cette affaire. Prêts à aller au combat, ils attendent avec impatience, les conclusions de l’enquête ouverte pour éclairer les pans de cette affaire.
Pour rappel, les épreuves anticipées de Philo se sont tenues, sur l’étendue du territoire, le 7 juin dernier. Au cours desquelles, une présumée fuite avait été signalée.
Néanmoins, et les Ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement Supérieur aussi bien que le Directeur de l’Office national du Baccalauréat, n’ont admis l’information. En dépit des révélations de certains candidats et suggestions des professeurs de Philo de « reprendre » la matière, ils ont, tour à tour, déclaré que cette probabilité n’est pas à l’ordre du jour. Dans la mesure où, disent-ils, l’enquête ouverte n’a pas encore révélé…ses secrets.
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