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Giroud: « Je n’ai pas compris cette espèce de haine »

Utilisé avec parcimonie depuis le début de la saison par Arsène Wenger à Arsenal, Olivier Giroud n’est pas forcément inquiet. « J’ai l’habitude qu’on doute de moi », a-t-il ainsi confié lundi au Parisien à la veille du premier match de l’équipe de France dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 face à la Biélorussie. « Depuis le début de ma carrière, c’est ainsi », poursuit l’attaquant de 29 ans.

Un manque de confiance qui n’a pas forcément été facile à gérer sous le maillot bleu ces derniers mois, quand il a dû essuyer les sifflets d’une partie du public. »J’ai tout de suite compris que les gens qui m’ont sifflé n’étaient pas des anti-Giroud, mais des pro-Benzema », explique-t-il au quotidien francilien.

Des mecs voulaient Benzema en pointe et ça me retombait dessus

« Cela m’a gonflé, pour rester poli, avoue-t-il, vivant la situation comme une forme d’injustice. Je n’étais pas responsable, ni de près ni de loin, de cette histoire et je n’ai pas compris cette espèce de haine qui s’est développée contre moi. Des mecs voulaient Benzema en pointe et ça me retombait dessus ».

Précieux dans ce rôle d’attaquant de pointe lors de l’Euro 2016, où sa puissance et son jeu de tête ont permis à des éléments tels qu’Antoine Griezmann et Dimitri Payet de se mettre en lumière, Giroud se dit juste frustré d’avoir manqué la dernière marche face au Portugal: « Il y avait une forme d’abattement. Dans le vestiaire, c’était même un effondrement. Un rêve venait de tomber à l’eau. »

Comme son sélectionneur et ses coéquipiers, le Savoyard d’origine veut néanmoins capitaliser sur l’engouement suscité auprès de l’opinion publique: »On était fiers de rendre les gens fiers de nous. C’était beau tout cet amour ». Reste désormais à bien débuter la nouvelle campagne qui commence mardi soir à Minsk.

Actusen.com avec football.fr

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