Le Souverain marocain a reçu en audience, le 24 octobre 2017, à Rabat, le Premier Président de la Cour des Comptes, Monsieur Driss JETTOU, au cours de laquelle il lui a été présenté les conclusions du rapport de la Cour des Comptes sur le projet « Al Hoceima Manarat Al Moutawassit », un projet phare de la Méditerranée (2015-2019) doté d’un budget de 600 millions d’Euros.
Les investigations de la Cour des Comptes, dont la neutralité et l’objectivité sont incontestables, sont minutieuses et rigoureuses. L’analyse est implacable. Les faits sont sans appel. Seuls cinq projets avaient été réellement lancés dans la région d’Al Hoceima sur les 644 annoncés devant le Chef de l’Etat marocain.
Ce rapport, commandé par le Souverain marocain pour déterminer les raisons du retard dans l’exécution de ces projets, a apporté la preuve irréfutable qu’il n’existait « ni malversations ni détournements », mais fait état de « dysfonctionnements » et de retards injustifiés. « Il a été constaté un grand retard dans le lancement des projets, pis encore la majorité de ces projets n’avait même pas été lancée, avec l’absence d’initiatives de la part de certains intervenants ».
La réaction du Roi Mohammed VI devant ce rapport de la Cour des Comptes, une instance nationale forte d’une neutralité et d’une objectivité incontestable et présidée par une personnalité dont l’impartialité n’est pas à démontrer, ne s’est pas faite attendre.
Ainsi, l’ire du Souverain marocain est tombée sans fioriture sur les responsables gouvernementaux défaillants, le jour même de la présentation dudit rapport.
Trois Ministres et un Secrétaire d’Etat en activité viennent ainsi d’être limogés en plus de six Ministres du précédent Gouvernement auquel le Roi du Maroc a retiré sa « confiance ».
Outre ces limogeages à la pelle, le Souverain marocain a exprimé son vif mécontentement à l’encontre d’anciens Ministres qui n’occuperont dorénavant plus aucun poste de responsabilité.
Quant aux 14 autres personnes, des responsables administratifs, incriminés dans ce dossier, le Roi du Maroc a instruit son Chef du Gouvernement, Monsieur Saadeddine Othmani, afin qu’il prenne toutes les mesures nécessaires à leur encontre et de lui soumettre un rapport à ce sujet.
Il est de notoriété publique que le Souverain marocain, depuis son accession au Trône, veille personnellement au suivi des projets qu’il a lancés, adoptant une approche dynamique spécifique basée sur l’efficience, l’efficacité et la célérité dans l’exécution, et sur le strict respect des engagements.
Toutefois, il est à rappeler que le non-respect des engagements et le retard évident dans le lancements des projets « Am Hoceima : Manarat Al Moutawassit » ont été enregistrés sous le gouvernement d’Abdelilah Benkirane, actuel Secrétaire Général du Parti de la Justice et du Développement (PJD).
Force est donc de souligner que ces dernières décisions du Roi Mohammed VI s’inscrivent dans le cadre d’une nouvelle politique qui ne se limite pas uniquement à la région d’Al Hoceima, mais englobe toutes les régions du Maroc, et qui concerne tout responsable, tous niveaux confondus, en application du principe de corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes, d’encouragement des initiatives constructives et de promotion des valeurs de patriotisme sincère et de citoyenneté engagée au service de l’intérêt général.
Ces décisions royales permettront de tirer les enseignements pour prévenir à l’avenir d’éventuels manquements dans la mise en œuvre, dans les délais impartis, des projets de développement socio-économique dans les différentes régions du Maroc et de mettre les responsables gouvernementaux, quelque soit la formation politique à laquelle ils appartiennent, devant leurs responsabilités.
Farid Mnebhi.
Les investigations de la Cour des Comptes, dont la neutralité et l’objectivité sont incontestables, sont minutieuses et rigoureuses. L’analyse est implacable. Les faits sont sans appel. Seuls cinq projets avaient été réellement lancés dans la région d’Al Hoceima sur les 644 annoncés devant le Chef de l’Etat marocain.
Ce rapport, commandé par le Souverain marocain pour déterminer les raisons du retard dans l’exécution de ces projets, a apporté la preuve irréfutable qu’il n’existait « ni malversations ni détournements », mais fait état de « dysfonctionnements » et de retards injustifiés. « Il a été constaté un grand retard dans le lancement des projets, pis encore la majorité de ces projets n’avait même pas été lancée, avec l’absence d’initiatives de la part de certains intervenants ».
La réaction du Roi Mohammed VI devant ce rapport de la Cour des Comptes, une instance nationale forte d’une neutralité et d’une objectivité incontestable et présidée par une personnalité dont l’impartialité n’est pas à démontrer, ne s’est pas faite attendre.
Ainsi, l’ire du Souverain marocain est tombée sans fioriture sur les responsables gouvernementaux défaillants, le jour même de la présentation dudit rapport.
Trois Ministres et un Secrétaire d’Etat en activité viennent ainsi d’être limogés en plus de six Ministres du précédent Gouvernement auquel le Roi du Maroc a retiré sa « confiance ».
Outre ces limogeages à la pelle, le Souverain marocain a exprimé son vif mécontentement à l’encontre d’anciens Ministres qui n’occuperont dorénavant plus aucun poste de responsabilité.
Quant aux 14 autres personnes, des responsables administratifs, incriminés dans ce dossier, le Roi du Maroc a instruit son Chef du Gouvernement, Monsieur Saadeddine Othmani, afin qu’il prenne toutes les mesures nécessaires à leur encontre et de lui soumettre un rapport à ce sujet.
Il est de notoriété publique que le Souverain marocain, depuis son accession au Trône, veille personnellement au suivi des projets qu’il a lancés, adoptant une approche dynamique spécifique basée sur l’efficience, l’efficacité et la célérité dans l’exécution, et sur le strict respect des engagements.
Toutefois, il est à rappeler que le non-respect des engagements et le retard évident dans le lancements des projets « Am Hoceima : Manarat Al Moutawassit » ont été enregistrés sous le gouvernement d’Abdelilah Benkirane, actuel Secrétaire Général du Parti de la Justice et du Développement (PJD).
Force est donc de souligner que ces dernières décisions du Roi Mohammed VI s’inscrivent dans le cadre d’une nouvelle politique qui ne se limite pas uniquement à la région d’Al Hoceima, mais englobe toutes les régions du Maroc, et qui concerne tout responsable, tous niveaux confondus, en application du principe de corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes, d’encouragement des initiatives constructives et de promotion des valeurs de patriotisme sincère et de citoyenneté engagée au service de l’intérêt général.
Ces décisions royales permettront de tirer les enseignements pour prévenir à l’avenir d’éventuels manquements dans la mise en œuvre, dans les délais impartis, des projets de développement socio-économique dans les différentes régions du Maroc et de mettre les responsables gouvernementaux, quelque soit la formation politique à laquelle ils appartiennent, devant leurs responsabilités.
Farid Mnebhi.