Comme un baobab atteint et sommé, les Partis politiques de gauche au Sénégal, louvoient. Même si le constat était presque pareil sous le règne de Wade (avec l’affaire des 30 millions de Landing Savané), la présence des leaders de gauche dans la gestion de la cité depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, intrigue.
Jadis, des partis de refus loin des apparats et autres délices du pouvoir mais pour la lutte sociale et des classes, la gauche sénégalaise a troqué depuis, sa veste et changé de fusil d’épaule pour enfin, se positionner pour des prébendes et des postes ou être à la solde du régime en place.
Et la sortie de l’ancien Sg de la Ld/Mpt, est révélatrice de cette nouvelle situation. En déclarant haut et fort que la Ld recevait chaque mois, la somme de 4 millions de la Présidence de la République, le syndicaliste-politique a ouvert la boîte de pandore. Au point que même au Parti de l’Indépendance et du Travail (Pit) de Amath Dansokho, des voix se font entendre enclenchant une rébellion qui risque d’avoir des conséquences fâcheuses au sein de la gauche.
Toutes considérations qui font dire à L’As de ce vendredi, que la gauche sénégalaise est au bord de l’implosion. La « lutte des classes » devenant au fil des temps, la « lutte des places » entre leaders. Ce qui était, jusqu’à un passé récent, insoupçonné. Mais le temps a fait ses preuves, commentent nos confrères. Dans la mesure où, au sein des partis de gauche du Sénégal, l’idéologie est finalement : « ôte-toi de là que je m’y mette ».
Actusen.com