Du bon et du mauvais, mais surtout l’espoir d’un homme retrouvé. Tiger Woods n’a pas décroché son 107e titre professionnel cette semaine, au Hero World Challenge (et c’est plutôt logique), mais qu’importe. Aussi âgé soit-il, aussi forts soient ses adversaires, aussi permissif soit le parcours de l’Albany GC, l’essentiel était ailleurs : Woods a rendu trois cartes sous les 70 (69-68-68) et, après 301 journées sans compétition, termine 9e au milieu des vingt meilleurs joueurs mondiaux. Sans ressentir «aucune douleur».
Durant ces quatre tours sans cut, l’ex n° 1 mondial n’a cessé d’offrir à qui voulait le voir (ou le croire) des signes sur la santé de son swing et de son jeu. Un putting très consistant, un chipping sur courant alternatif, un long jeu souvent efficace. Rien n’était sensationnel mais rien n’était désastreux. Son dernier tour en 68 (-4) a réussi à synthétiser le meilleur et le pire du Tigre cette semaine. Avec forcément plus de positif.
Comme vendredi, Woods a offert neuf premiers trous de haut niveau. Sous les yeux de son ami Rafael Nadal, il est même devenu vintage Woods le temps du trou n°3 (par 5). Mise en jeu plein fairway, puis coup de fer-2 magnifique qui aura deux conséquences : placer sa balle à l’entrée du green, et apporter de solides garanties sur l’état de son dos. Un bon chip et un putt de 2m plus tard, il inscrivait le premier birdie sur sa carte.
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