La Commission de Défense et de la Sécurité de l’Assemblée nationale a également rendu un vibrant hommage à l’Adjudant-major Tamsir Sané. Dans un communiqué, le député Alioune Badara Diouf, président de ladite Commission, présente ses condoléances, ainsi que celles des membres de la Commission Défense et Sécurité et l’ensemble des députés, à la famille du Commandant Tamsir Sané. «La nation sénégalaise a rendu un hommage mérité au défunt Tamsir Sané qui était, jusqu’à son décès tragique, le Commandant de la Brigade de Gendarmerie de Koumpentoum Nous sommes profondément émus par ce deuil qui aujourd’hui, affecte tout le peuple sénégalais».
Après avoir présenté ses condoléances à la famille du défunt, le président de la Commission de Défense et de sécurité a profité de cette tribune pour remettre «au goût du jour la problématique de la circulation des armes légères et de petits calibres dans notre pays». En effet, soutient le député Alioune Badara Diouf, «dans un contexte ouest-africain marqué par la montée des menaces sécuritaires de tout genre, il est impératif de renforcer la sécurité au niveau de nos frontières avec des moyens conséquents pour nos Forces de Défense et de Sécurité. À ces dernières, je renouvèle mes encouragements et par la même occasion, je magnifie leur professionnalisme et leur bravoure».
Dans son message d’hommage au défunt Adjudant-major Tamsir Sané, le parlementaire a tenu à rappeler aux autorités l’importance du Traité sur le Commerce des Armes (Tca), ratifié par le Sénégal. «Conscient de l’enjeu et de l’importance du Traité sur le Commerce des Armes (Tca), le Sénégal s’est résolument engagé dans sa mise en œuvre. Celle-ci nécessite une harmonisation du cadre législatif et une révision des outils et procédures de transfert des armes et munitions, à travers la création d’un régime national de contrôle, comme le prévoit l’article 5 dudit Traité. Nous souhaitons la validation, dans les meilleurs délais, du projet de loi relatif à la mise en œuvre de ce Traité et une cartographie des zones où jusqu’à présent le trafic d’armes suit son cours, notamment au niveau des frontières et à l’intérieur du pays, afin de juguler ce fléau», plaide Alioune Badara Diouf.
Actusen.sn