Diomansi BOMBOTE ou « grand Diyo » pour ces pourtant anciens étudiants au CESTI, est ancien fonctionnaire de l’UNESCO à Dakar après avoir servi à Paris au siège de ladite Organisation onusienne. Celui que certains de ses confrères (sic) considèrent comme « le plus Malien des Sénégalais » tellement il connaît Dakar et son arrière-pays, était jusqu’au dernier Gouvernement à Bamako, Conseiller spécial du Premier ministre du Mali, lequel a été remplacé au poste par Soumeylou Boubèye MAIGA, lui-même ancien étudiant de Diomansi, dans la même promotion que Saliou TRAORE. L’homme qui ici rend hommage à notre confrère disparu le 13 octobre dernier, connait bien le destinataire de l’hommage qu’il lui rend ici. Il l’avait déjà suivi dans ses études à Dakar avant l’admission de TRA au Centre d’Etudes des Sciences et Technique de l’Information.
Adieu Zale,
Tes petits yeux qu’on dirait mouillants, protégés par des cils frétillants, ton sourire qui faisait rebondir tes joues et plisser davantage tes yeux à les rendre invisibles, ton front qui fronçait et ton esprit, volontaire, qui se cabrait quand tu refusais la fréquence sur laquelle on cherchait à t’entraîner, ta silhouette fugitive et pourtant tellement présente, ton inclination aussi intense que spontanée et si peu tapageuse, ton sens pudique dans l’ironie, ta discrétion antinomique de l’indifférence, ta générosité sentimentale inépuisable si hostile à l’exubérance, ta constante disponibilité intellectuelle et professionnelle, ta force de caractère sereine que laissait difficilement transparaitre ta douceur naturelle, Zale, oui, ta puissante silhouette rassurante immortalisera à jamais ton agréable et pourtant douloureux souvenir dans le cœur de tous ceux qui auront toujours soif de ta pureté de cœur et d’âme !
Enfin, je me sens libéré, car ta mort, Zale, m’avait électrocuté au point que j’en avais perdu le sommeil tellement je ressassais les moments, entre autres, vécus au CESTI et autour des grillades de tabaski tendrement proposées par la gentillesse ineffable de Ndeye Soxna Ba.
Toi, Ndeye et vos enfants, vous serez toujours riches et fiers de l’immense patrimoine d’amitié laissé par Saliou !
Un frère et ami, Diomansi Bomboté, journaliste