Le manque de Kinésithérapeutes décrié lors de la cérémonie d’ouverture du IVème Congrès de l’Association sénégalaise des kinésithérapeutes et rééducateurs (Askir) n’a pas laissé indifférent le représentant de la ministre de la Santé et de l’Action sociale.
En effet, estimant que l’effectif des kinésithérapeutes au Sénégal est, manifestement, faible, Ibrahima Souka Ndella Diouf a promis que la tutelle se penchera sur cette question dans l’urgence. « Nous allons réfléchir à comment augmenter le quota des kinésithérapeutes aux prochains recrutements ».
En ce qui concerne le numerus clausus qui a été reconduit, dans le cadre de la formation au métier de kiné, Ibrahima S.N. Diouf juge que « toutes les formations sont régies par des textes réglementaires ». Cependant, il estime que « la réflexion doit être ouverte pour voir comment agrandir l’assiette des demandes à une formation de kiné et de rééducateur ».
A l’état actuel, pour devenir kinésithérapeute, il faut être Infirmier d’Etat ou Sage-femme d’Etat. Ce qui pousse le représentant du Ministère de la Santé à suggérer que le concours soit ouvert « à des Sénégalais qui ne sont pas forcément des agents de santé ».
« Ce sont des textes et règles qu’il faut revoir et aller, éventuellement, dans le sens d’élargir un peu la base », ajoute-t-il.
Ndèye Aminata DIAHAM (Actusen.com)