Le président du parti Rewmi a invité le président Macky Sall à publier illico presto, les accords signés avec la Mauritanie, sur le gaz. «Par souci de transparence, je vous invite respectueusement à publier, sans délai, l’accord bilatéral sur le gaz signé avec la Mauritanie. Cet Accord n’a rien de confidentiel», a-t-il exigé. En effet selon lui, «une fois l’Accord publié, les spécialistes en la matière pourront dire, en connaissance de cause, si Macky travaille dans l’intérêt des Sénégalais, comme il l’a dit et clamé à Nouakchott».
Pour autant, le patron du parti Rewmi est convaincu que le contexte de la signature de cet Accord, n’a pas été serein. Pour preuve dit-il, «la signature de cet important Accord bilatéral s’est faite dans la précipitation, dans l’urgence et dans l’émotion. Ce qui, souvent, ne garantit pas les meilleurs résultats dans des tractations de cette importance. Un Accord bilatéral de cette complexité exige une préparation et un processus de décision minutieux», croit-il, dur comme faire. Non sans rappeler que le chef de l’Etat a refusé, d’annuler le permis octroyé à Petrotim qui est entaché d’irrégularités établies.
Pis, à l’en croire, «il a reconduit précipitamment sur présentation de votre ministre Aly Ngouille Ndiaye de façon surprenante, improductive de recettes pour l’Etat et risquée. Risquée car porteuse de poursuites judiciaires futures autour des « droits » et « titres » octroyés qui ont pour substrat des actes susceptibles d’invalidation». Ce qui, en quelque sorte, « ne protège pas les intérêts des 15 millions de Sénégalais sauf de deux d’entre eux: vous-même et votre frère ».
Aussi, Idrissa Seck a-t-il, renouvelé son invitation au Président «à se pencher sur les intérêts supérieurs de notre peuple dont vous ne semblez plus percevoir la détresse et l’indignation du fait de l’épaisse fumée noire que vos proches dressent suicidairement entre vous et vos compatriotes, paysans, enseignants, étudiants…. dont, l’un de ces derniers l’a confié, raconte-t-il,: «Macky Sall fait tout ce qu’il peut mais Il peut PEU car il a fermé son accès à la vérité».
«Pour conclure, permettez moi de partager avec vous cette sagesse peulh, apprise à Madinatoul Houda, dans le Vélingara: le bon chef doit porter deux noms: Togneha ( Celui qui ne fait pas outrage) et Yoptatako (Celui qui ne se venge pas). Cela vous aurait évité le portrait que fait de vous Monsieur Boubacar SADIO, Commissaire de Police divisionnaire de Classe Exceptionnelle, Ancien Directeur Général Adjoint de la Police Nationale», poursuit-il.
Actusen.com