ACTUSEN
Contribution

Idy, un fainéant aux faits néants…! Par Alioune Badara NIANG

Nous ouvrons cette contribution par cette profonde citation de Camus « Il ne faut pas être plus pressé que Dieu et tout ce qui prétend accélérer l’ordre immuable, qu’il a établi une fois pour toutes, conduit à l’hérésie », et vous allez comprendre le pourquoi de notre choix !

Le landerneau politique national, est « infesté » de menteurs ignominieux, de vendeurs d’illusions croquignolesques, comme si le Sénégal, notre cher pays, était une marchandise. Parmi eux, Idrissa Seck. Encore et toujours ce comédien de première classe, qui a beaucoup perdu en ne se faisant pas recruter dans le très talentueux groupe de théâtre du « Soleil levant », aussi en gardant rudement sa haute estime de lui-même et rusèment son sens de l’humour.

Il est capable désormais d’une rare prouesse, celle de faire rire quand il tient des propos sensés et dit des choses raisonnables. A preuve, il a suffi qu’il déclare dans la presse, à propos de sa quête sans fin et sans freins de (du) pouvoir, « si le pouvoir que je cherche ne devrait pas profiter aux populations, que le Tout-Puissant m’en prive », pour déclencher chez ses concitoyens que nous sommes, une hilarité débordante mais méfiante, car nous considérons cette bonne blague, comme une tentative de dribble. Une de plus, regrettons-nous, pour celui dont l’art du dribble irréprochable, devrait amener Coach Aliou Cissé à le sélectionner d’urgence pour rejoindre l’équipe nationale du Sénégal difficilement (avec le coup de pouce de la Fifa quand même) qualifiée pour le prochain mondial qui se déroule ce mois de juin 2018 en Russie !

Son petit parti qui nage en pleine eaux troubles, avec les départs de « Bocoum » (beaucoup) de ses ténors, devait bien l’occuper à cette heure, mais comme il est en mal de solutions pour éteindre le feu qui s’est déjà propagé à tous les étages ou presque du « rewmi » et donc dans la merde (il y est depuis fort longtemps), il lui reste l’option simple, de faire diversion pour tenter de détourner les regards du « rewmi » minuscule parti politique vers le « REWMI » le pays, en se défoulant, sans respirer, sur le régime du Président Macky Sall, par une agitation stérile et par des vulgaires attaques, que lui seul et ses proches soutiennent, s’en félicitent même à l’envie.

Dernier exemple en date, il a soutenu depuis le sud du pays où il était en tournée (la suite de ses simulacres visites de proximité dénommées « quartier par quartier, maison par maison, one by one »), que les chiffres de la croissance ne profitent qu’aux « autres », que la Couverture Maladie Universelle est une fiction, que les bourses de sécurité familiale ne sont pas pertinentes, bref, que « REWMI doxoul » (rien ne va dans le pays).

Par ce pied de nez fait à la majorité, on sent comme un sarcasme qu’Idy est aveuglé par sa démarche systématique de « cravacher » Macky Sall, car convaincu que la bonne et la meilleure stratégie politique, c’est de peindre tout en noir et de ne pas faire de « cadeau » à celui qui lui a piqué « sa place ». Clairement, son esprit va-t-en-guerre explique qu’il considère Macky Sall, plus comme un ennemi à abattre plutôt qu’un adversaire politique. Par ricochet, constitue la suite revancharde du rêve brisé d’ « Idy4President ». Quel « mode de pensée dépassé » ! Mais peut-il faire mieux ?

« Rewmi doxoul » soutient Idy, sur un ton condescendant (et pif). Clap-clap ! Pour applaudir la belle envolée lyrique, ce nouveau leurre qui fait sourire, et peut-être même rire, de ce spécialiste de cinéma et d’amuse-croyants, plongé dans la déprime. Le mot n’est pas fort tant il ne sait plus sur quel pied tenir. Il est fort à craindre même, qu’il risque de s’éterniser à sécher ses larmes amères d’une saignée déjà profonde. Voilà ce qui arrive lorsqu’on ment trop et que l’on fait trop de vent et que l’on trompe le monde, plus personne ne vous croit, ne vous respecte.

Mais concrètement(et paf), cette expression importée, ne pèse rien devant les nombreuses et multisectorielles réalisations du régime, que lui et ses bisounours « camarades » de l’opposition, si occupés par leurs calculs mercantiles à deux balles depuis leur licenciement par leurs électeurs après les législatives pour certains, et pour d’autres, depuis le référendum du 20 Mars 2016, et de leurs guerres d’ego que même leur union de façade derrière Khalifa Sall , entre les mains de dame justice, n’arrive à dissiper, n’ont pas remarqué. Leur comportement nihiliste ne manque, sèchement, d’invoquer Audiard : « les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît » !

En guise de bonne réplique dans cette période où ces conspirateurs veulent tout mélanger, tout confondre, ou veulent brouiller les pistes, la réalité que Macky Sall n’est pas là pour plaisanter ou s’occuper de la galerie, se relève dans ses réalisations. Action Replay.

Dans le « livre blanc » qui les centralise sur ce chemin de l’émergence, il y est marqué en gras, que le taux de croissance est en constante hausse ( 6.5% en 2015, puis 6.6 % en 2016 et culmine à 6,8% en 2017) et l’inclusivité sociale qui la redistribue équitablement selon les moyens et les besoins, est facilement perceptible dans la mise en œuvre d’une politique de l’empathie, basée sur la réduction des inégalités, le renforcement des mécanismes de solidarité, la consolidation et l’amélioration des services publics de santé, d’éducation, de transport et dont les résultats ont débouché sur une baisse de la pression fiscale sur les salaires, une réduction drastique du train de vie de l’État et les économies reversées dans les secteurs sociaux, la baisse des prix des denrées de base (riz, huile, sucre, pain..), un programme de bourses de sécurité Familiale, une carte d’égalité des chances au profit des personnes vivant avec un handicap.

Aussi une Couverture maladie Universelle (CMU) qui a apporté des gratuités concernant la prise en charge médicale des enfants dont l’âge est compris entre 0 et 5 ans, des personnes âgées (Plan Sésame), pour la césarienne et la dialyse. Aussi, qui a beaucoup amélioré la santé dont les sénégalais n’avaient jamais vraiment compris ni le sens ni les ressorts de sa politique sous le précédent régime, d’où la colère et l’épuisement qui caractérisaient ses personnels, les malades, ses fournisseurs. On passe.

Cette inclusivité sociale a regonflé le moral des sénégalais jusqu’ici dans leurs chaussettes et recrée un lien social largement entamé par le capitalisme tout autre qu’humain de Wade. Il est inscrit aussi dans ce « livre blanc », que nous conseillons vivement aux pourfendeurs de parcourir, le rehaussement de la diplomatie Sénégalaise, que nous désignons volontairement et fièrement par le néologisme « Diplomacky » (il faut rendre à César ce qui lui appartient), qui lui vaut de (re)siéger au Conseil de sécurité de l’ONU, a remis le pays dans le cercle des nations qui comptent. Il y est noté encore la promotion d’un nouvel acte de décentralisation de 3e génération, un vrai big-bang territorial, dans le sens qu’il a réinventé la gouvernance locale.

Dans cette « main courante », il y est aussi écrit que Macky Sall est en train de construire un Sénégal dans lequel le citoyen des territoires n’est plus méprisé grâce au programme d’urgence de développement communautaire (PUDC). Ici, il est bon de rappeler qu’avant son arrivée au pouvoir, le clivage urbain/rural était très marquant avec d’un côté, des villes qui se construisaient et de l’autre, des villages, habités par des gens modestes, qui se déconstruisaient dans un désert infrastructurel et croupissaient dans le sous-développement et la misère. Quand on est client assidu du si luxueux St James hôtel, on n’est forcément déconnecté du PUDC. C’est un petit clin d’œil que nous faisons à ce jamais faiseur d’Idy ou faiseur de néant. Reprenons vite le cours de notre pensée.

Désormais avec cette sorte de plan Marshall, avec ses nombreuses routes, forages, châteaux d’eau, centres polyvalents, écoles, etc., la qualité de vie en zone rurale, en zone frontalière, en quartiers périurbains, est presque à hauteur de celle de la zone urbaine. « MARSHALLment », ce n’est plus un handicap pour accéder aux services essentiels et à un mieux-être.

Dans ce « livre-banc », il y est aussi mentionné que le Programme Puma a sécurisé les frontières ; Que le regroupement des structures d’appui à l’emploi est bien inspiré, car dans un contexte de lutte sans merci contre le chômage, ce nouveau dispositif concourt clairement à une plus grande optimisation des interventions, à une rationalisation des moyens, à une efficacité dans le casting du recrutement d’un personnel compétent et à la disponibilité des données du secteur ;

Que la belle trouvaille du Pacte National de Stabilité Sociale et d’Emergence Economique (PNSSEE) devenu depuis 2014 un formidable levier au service des partenaires sociaux pour apaiser le milieu du travail, incarne parfaitement le dialogue social qui est un des thèmes marqueurs de cette mandature; Que même s’il n’existe nulle part au monde, où les pouvoirs publics ont pu répondre de façon globale et définitive à la problématique du chômage, le Sénégal, avec beaucoup de travail autour du Travail, a enregistré des résultats plus qu’encourageants.

Il y est enfin précisé que Macky Sall qui souhaite vraiment la transparence, aussi asseoir la bonne gouvernance, consolider la démocratie et l’État de droit, à tout prix, voire à n’importe quel prix, ferraille sec(k) devant les incalculables contraintes culturelles et cultuelles, pour aller au bout de sa démarche. C’est toute la quintessence de ce package de réformes, de toute cette « texture » munie d’outils pour détecter les atteintes à la probité, qui se décline en lois sur la déclaration de patrimoine, sur le Code de transparence dans la gestion des finances publiques, sur la création d’un Office national contre la fraude et la corruption (OFNAC), sur la réactivation de la CREI (Cour de l’enrichissement illicite), sur la réforme de l’organisation judiciaire notamment de la Cour des comptes, visant à rapprocher la justice du justiciable, sur l’adhésion du Sénégal à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE)…

Devant ces quelques fulgurances, la liste est loin d’être exhaustive, qui sont le point de départ et non celui d’arrivée du régime, clairement, il faut être animé d’une forte dose de mauvaise foi ou tout simplement de mépris comme Idy, pour pérorer que « rewmi doxoul ». Normal pour lui, qui est un habitué du luxueux Saint James hôtel, ce très cher palace Parisien qui lui est cher, de projeter au loin ses chers fantasmes !

Etant proche de la réalité que nous narrons sans partisannerie, il nous plait de relever dans ce Sénégal qui revient de loin et en marche, ce tandem « Fire » Macky-Dionne qui fonctionne à merveille, et d’en dire quelques mots.

Pas une fois ce duo galactique de front gouvernemental inscrit dans le temps de l’action, n’a craqué devant les frondes d’une opposition pathétique à terre et amer, et surtout scotchée dans le temps de la trivialité. Celui dans lequel Idy conjugue et conjure…. D’ailleurs, à propos du Premier Ministre, Mohamed Boun Abdallah Dionne, le couteau suisse du Président de la République, tout le monde s’accorde pour reconnaitre sa compétence, son intégrité et sa qualité d’homme d’Etat, aussi pour témoigner qu’il assume avec brio, humilité et politesse son rôle de chef d’orchestre du gouvernement. Aussi, à l’opposé de ce 1er Ministre palabreur et brasseur d’air dont le peuple s’est mis au régime sec(k), notamment en le vomissant pour ses combines, ses deals passés avec Wade (entre ces deux-là, c’était good cop et bad cop !), ses nombreuses élucubrations sur l’affaire des chantiers de Thiès, Dionne a adopté des règles d’organisation et de comportement pour faire de l’efficacité, de l’efficience et de l’exemplarité, ces valeurs chères au Président Sall, les maîtres mots de son gouvernement. Pour autant, il ne se considère pas comme le compositeur de cette belle musique de ce Sénégal sur la voie de l’émergence qu’on entend, qu’il danse même sous un air de Mbarass*, ni pour le premier soliste et pas davantage pour le percussionniste au milieu de la salle. Au contraire, s’appuyant sur sa complicité avec le chef de l’Etat qui facilite leurs « une-deux » comme au foot, il a mis en œuvre (bis) la politique sur laquelle ce dernier, clé de voûte du système, s’est engagé. C’est ce qui explique d’ailleurs que fort des « passes aveugles » (sans le voir) de Dionne, parce qu’il sait où son boss attend la balle, le serial buteur Macky Sall (qui peut se transformer en défenseur intraitable) enfile les buts d’anthologie (Croissance, CMU, Pudc, Bourses familiales, déclaration de Patrimoine…) tout en augmentant son amplitude de « démarcation », de détermination, pour garder à l’esprit le peuple et ses urgences de l’heure que sont plus de croissance, plus d’emplois, plus de solidarité nationale, plus de bien–être et moins de pauvreté. Cette métaphore footballistique est pour dire que ces deux-là, qui s’incarnent en « un », n’ont même pas besoin de se chercher pour se voir, de se parler pour se comprendre.

En voulant à tout prix, se tailler un costume de «contre-pouvoir fort» face au régime de Macky Sall, et aussi tentant de faire oublier qu’il incarne trop les échecs, les mensonges et les tromperies tortueux à l’extrême, aussi que dans l’histoire récente du Sénégal, il détient le plus désastreux bilan de Premier ministre, Idy, dont le pedigree politique rime essentiellement avec « PDR », comprenez « Président De Rewmi » ou « Protocole De Rebeuss », ce qui devait le pousser à se taire, à se faire tout petit, malheureusement, ne rate aucune occasion pour se répandre dans les médias, s’adonnant, tout faraud, à son sport favori qui est de jeter des pierres dans le jardin du chef de l’Etat. Morceaux, pardon pierres choisies : « Il y a une seule rupture que Macky Sall a réalisée, c’est sa rupture avec le peuple sénégalais (…). » ou encore « Il n’a pas les moyens nécessaires pour peindre les chantiers qu’il a hérités de son prédécesseur (…) ». Ses propos mensongers, n’ont pas tardé à recevoir un tacle qui pointe d’une forme de mépris de classe du teigneux défenseur polyvalent fatickois qu’est resté le Président Macky Sall, à qui on ne compte pas le personnage tortueux à la « foi » d’incroyant : « Si Dieu a fait que quelqu’un est au sommet et vous vous en offusquez pour dire « pourquoi lui et non pas moi », cela ne fait que vous rendre jaloux. Votre cœur brûle à chaque instant. Et vous n’y pouvez rien. Si vous voulez avoir la paix, acceptez la volonté divine ». Vous avez maintenait compris le pourquoi de notre choix de la citation de Camus en ouverture d’écriture !

Ah, nous allions oublier ce détail délicieux ! Macky Sall n’a jamais touché un centime du Sénégal ou un quelconque avantage qu’il n’avait droit. Ce qui fait qu’il est admiré par son intégrité, son honnêteté, son courage et ses qualités de travailleur. Qu’en est-il d’Idy? Qu’on réentend ici, là et ailleurs encore, qu’il n’est « pas fiable ». Qu’on prête à ce nanti qui a vécu toute sa vie de la soupe servie par nos impôts « une fortune honteuse ». Autrement dit, les casseroles, il en traînerait de quoi remplir toute une grande cuisine. Il devrait faire sa contrition, même imparfaite. Au lieu de ça, il décerne les brevets d’incompétence. Il fait quoi pour les brevets de tortuosité ? C’est encore dire autrement, qu’Idy peut adopter toutes les postures comme se vautrer dans ses ridicules sorties médiatiques, qui ne sont que des tentatives désespérées de sa part pour « Mackyller » la réalité et détourner l’attention du peuple des vrais réalisations du gouvernement de Dionne, sauf celle de donneur de leçons. Sa tortuosité perçue comme une casse sociale, une fortune vagabonde, lui enlève toute crédibilité, toute vurtuosité. Le Dalaï-lama-lama Lama avait vu juste en disant que « si tu veux connaître quelqu’un, n’écoute pas ce qu’il dit, mais regarde ce qu’il fait » !

Nous le (re)disons de façon extrêmement clinique, Idy, qui n’a aucun programme politique excepté le tout sauf Macky, qui n’est pas son alter ego (raison majeure et suffisante pour que ce dernier ne débatte pas avec lui, ni en public, ni en privé) et souhaite qu’on lui donne encore le bon dieu sans confessions, c’est une foutaise.

Nous avons ouvert ce billet par une belle citation de Camus, fermons la donc par une autre d’Albert : La bêtise insiste toujours, disait Albert Camus, donc laissons Idy, ce fainéant aux faits néants, insister !

Alioune Badara NIANG

aliounebadaraniangjunior@gmail.com

*Morceau culte de la grande chanteuse Fatou Geweul Diouf

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