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Inauguration par le Président Macky Sall de l’Aéroport de Ndiass : le décollage d’une grande ambition

Le Président Macky Sall inaugure ce jeudi 7 décembre 2017 un des plus fascinants joyaux infrastructurels que le Sénégal n’a jamais bâti : l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD). Rien n’empêchera cette date et l’homme de figurer dans les annales de notre histoire, de rester sur les langues de la postérité et de s’inscrire dans la mémoire collective.

Cela, les clarinettes et les trompettes râpées sur toutes les aspérités des envies et des jalousies, les chansons crépusculaires de débats puérils et stériles sur la paternité de l’ouvrage de Ndiass et les vaines tentatives de parasitages politico-médiatiques n’y peuvent rien. Le présent et l’histoire de cette majestueuse œuvre comptent beaucoup plus dans ce cas et en la matière. Ce bijou aéroportuaire porte et portera la marque indélébile du Président Macky Sall. Il vient s’ajouter à d’autres ouvrages réalisés et qui participent à construire l’émergence du Sénégal.

D’autres en chantier et en perspective porteront la splendeur des ambitions du Plan Sénégal Emergent (PSE), marque déposée d’un jeune Président qui a choisi de mettre le Sénégal dans sur la piste de la modernité. Sans paroles inflammatoires et ni exhibitions nombrilistes mais par un silencieux pragmatisme, le propre de l’abeilles et tout le contraire de la cigale.

Le faux débat que l’on cherche à instaurer et à entretenir sur la paternité de l’aéroport international Blaise Diagne fait partie du job à plein temps d’opposants qui perdent leur temps à s’opposer à tout et donc sur rien, à exhumer et exhiber des indignations comme seule plateforme alternative face à la lumière crue des faits. A moins d’être de mauvaise foi, de voir le soleil qui brille et de dire qu’il s’agit de l’astre de la nuit, il faut admettre que le Président Macky Sall a mis le garrot à une hémorragie financière de son prédécesseur, aux milliards sous forme d’avenants répétitifs qui coulaient déjà sous les balustrades l’aéroport de Ndiass. Il a mis de l’ordre dans ce désordre organisé pour méthodiquement achever un ouvrage qui doit faire aujourd’hui la fierté de tous les Sénégalais.

Si nos mémoires restent fidèles au passé, si elles ne sont point en proie à l’amnésie, le premier ouvrage que le Président Wade avait inauguré après avoir accédé au pouvoir, fut la Piscine Olympique. Celle-là était alors complètement achevée. De surcroit, elle portait l’empreinte du maire de Dakar, à l’époque Mamadou Diop en a étranglé de rage d’ailleurs. Même pas celle de son prédécesseur Abdou Diouf par parallélisme… des fonctions.

Qui plus, si on reste dans une histoire récente, de l’aveu même de Wade, le Président Diouf lui avait laissé un Etat financièrement liquide vite secoué par des querelles de partage du butin entre « grands bandits » pour dévaliser une métaphore de triste mémoire de Monsieur Idrissa Seck à l’époque. Puis Mamadou Loum, dernier Premier ministre du Président Diouf, avait produit un ouvrage-bilan aux chiffres jamais contestés pour attester des « fruits mûrs » hérités du régime socialiste après avoir fait serrer la ceinture aux Sénégalais du fait de plans d’ajustement et de réajustement structurels dictés par le FMI.

Tout le contraire du Président Macky Sall à qui Me Wade a légué un lourd passif financier au point que les fonctionnaires étaient menacés d’une diète salariale dans « trois mois ». L’auteur de cette fulgurante menace savait bien dans quel état de décrépitude financière son régime vieux seulement de 12 ans avait laissé le pays. Le régime du Président Wade, en plus d’avoir trouvé des caisses pleines, des projets et programmes déjà ficelés et financés, avait bénéficié d’un effacement de dettes.

Donc, le débat sur la paternité de réalisations dans une démocratie qui subit des alternances, et qui, à certains endroits doit s’inscrire dans la continuation d’ouvrages laissés en chantier, c’est de la gnognotte comme alibi politique. On a même essayé de l’entretenir autour d’une information manipulée selon laquelle Wade a décliné l’offre que lui aurait faite le Président Macky Sall de donner son nom à l’aéroport Blaise Diagne. Il a refusé, du moins dit-il, ce qui ne lui a point été accordé officiellement !

Tout de même, on ne peut dénier à l’ancien Président Wade l’audace de l’imagination et de la conception de projets parfois pharaoniques. Tout comme il faut lui reconnaître la témérité de les réaliser par des orgies financières scandaleuses dont le monument de la Renaissance demeure un cas emblématique.

Le propre d’une démocratie est d’instituer et instaurer des lignes de concurrence, pourvu seulement que celles-ci soient le lieu de confrontations d’idées et non une fusion et une infusion d’ambitions purement individuelles et de duels d’egos. Sous ce rapport, l’opposition se trompe d’époque car il y a longtemps qu’elle s’est abîmée dans un jeu d’intrigues et de dupes repérables déjà dans les dernières élections législatives et qui, sans nul doute, montreront davantage leur béance, d’ici à la présidentielle de 2019.

Les querelles de bornage et de bornes fontaines pointent déjà à l’horizon avec un calendrier électoral de l’opposition sur lequel se dessinent des lignes de fractures qui naîtront de plans de carrières politiques multiples, contradictoires et donc forcément conflictuels.

CE QUE LE PEUPLE ENTEND ET ATTEND

Le Président Macky Sall et ses alliés qui auront résisté à toutes les prédictions d’éclatements, de divorce, aux souhaits de voir leur « gouverner ensemble » promis à l’ensevelissement par des météorologues des tempêtes, ont en réalité en face d’eux une opposition qui se shoote aux tibias dans une mêlée désagrégée.

Le peuple sénégalais, lui, n’entend et n’attend rien des caquètements d’accusations sans preuves palpables- une gymnastique devenue lassante-, des embrouillaminis d’enflures politico-médiatiques et les entrechats bruyants sur fond de pulsions égotiques d’opposants perdus par leurs propres acharnements puérils. Voilà qu’ils s’abîment dans une volonté de parasitages des réalisations indiscutables du Président Macky Sall et dont l’inauguration de l’AIDB, aujourd’hui, fait partie de la marque de fabrique.

Au fond, le peuple entend et attend un autre : le Président Macky Sall qui, sans bruit, sans fulgurances ostentatoires et arrogantes que l’on a connues et vécues auparavant, est en train de changer structurellement le visage du Sénégal.

On peut tout lui reprocher, tout l’accuser, sauf d’une carence d’ambitions pour d’extraire le Sénégal des profondeurs, notamment le monde rural jusque-là oublié, de l’abîme de la pauvreté et des politiques d’exclusions sociales. Là où d’autres se sont glorifiés d’avoir fabriqué une poignée de milliardaires, lui s’emploie à une plus juste politique d’inclusion sociale matérialisée, entre autres, par les formidables performances des programmes tels le PUDC, PROMOVILLES et PUMA.

Les Bourses de sécurité familiale ont fait leur preuve avec 2,3 millions de personnes bénéficiaires. Pendant cinq ans, aucune denrée de première nécessité n’a connu une augmentation dans ce pays. Les écrans des pompes dans les stations n’ont plus subi les récurrentes et vertigineuses hausses de prix qui furent les casse-tête des chauffeurs et autres conducteurs.

Les coupures d’électricité faisaient des Sénégalais des insomniaques au point de susciter des émeutes d’une population outrée jusqu’à l’écœurement. Elles sont en passe de devenir aujourd’hui un vieux souvenir par une politique de mix énergétique qui donne d’incontestables résultats.  Tout le monde a goûté au « bougna» d’une baisse des factures d’électricité. Et on en oublie !

Que dire des promesses des fleurs ! La prochaine mise en rail du Train Express Régional (TER), la réalisation de l’autoroute Illa Touba, les performances inédites obtenues dans le secteur agricole qui s’arrache de la tyrannie des saisons de pluie erratiques, le secteur touristique qui retrouve petit à petit sa place essentielle dans une croissance économique durable.

Pour le reste, les petits bonheurs d’ordre économique, scolaire, universitaire, dans les secteurs du pétrole et du gaz, de l’hydraulique et des emplois des jeunes ont été annoncés avec une certitude pointue par le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne. Autant de perspectives qui donneront encore et encore des urticaires à certains opposants qui refusent de se réveiller.

Par Soro DIOP (Journaliste)

 

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