Dans le Cachemire, la tension est montée d’un cran samedi 27 mai avec la mort du leader indépendantiste de la région qui avait prêté allégeance aux groupes al-Qaïda et Etat islamique. Un couvre-feu a été instauré à Srinagar, la capitale de la province indienne. Une région qui connaît un retour de la violence depuis plus d’un an.
Avec notre correspondante à New Delhi, Marie Langlois
Une opération antiterroriste menée samedi par l’armée indienne s’est soldée par la mort du leader de l’insurrection au Cachemire. Sabzar Ahmad Bhat était le successeur de Wani, abattu lui aussi par les forces armées indiennes en juillet dernier dans la vallée du Cachemire. Devenu une vraie légende auprès de ses partisans, en revendiquant la mort de plus de 100 personnes, il avait alors été enterré en martyr.
Les responsables de l’armée indienne en poste dans la région affirment avoir par ailleurs abattu samedi 27 mai six terroristes présumés pendant l’opération. Des terroristes qui, d’après leurs déclarations, seraient venus du Pakistan.
Depuis plus d’un an, les tensions sont très vives dans la région entre les militants radicaux et l’armée indienne. Les accès à Internet et aux réseaux sociaux sont régulièrement coupés et les couvre-feux quasi permanents.
Plus de 700 000 militaires indiens sont mobilisés dans le Cachemire, ce qui fait de cette région la zone la plus militarisée au monde.
Rfi