L’affaire défraie la chronique à Louga, plus précisément au quartier Santhiaba Sud. Où, dans l’après-midi de mardi dernier, une découverte macabre, derrière la cour d’une maison, a surpris les voisins.
Si l’on en croit L’Observateur, à l’origine de cette affaire, une dame divorcée et mère de trois enfants. Enceinte, depuis quelques mois, elle dissimula sa grossesse adultérine à son entourage jusqu’au jour de la délivrance. Seule dans les toilettes, elle accouche, sans assistance, et enfouit son nouveau-né derrière la cour de la maison. Horrible !
Sans éveiller des soupçons, elle regagne sa chambre. Mais comme un crime n’est jamais parfait, elle oublie de se débarrasser totalement du sang dans les toilettes. Au point que, sa colocataire tomba des nues en voyant le liquide écarlate couler à flots.
Cette dernière, ajoutent nos confrères, ameute la maison. Tout le monde sort, mais la mise en cause, fatiguée et exténuée après l’accouchement, ne sort pas de sa chambre. Les soupçons prennent de l’ampleur. Visitée, elle dit être malade, raison pour laquelle elle a préféré rester dans sa chambre.
Mais quelques minutes plus tard, un voisin, qui faisait le tour de la maison, tombe sur un tissu blanc maculé de sang. Il en informe les membres de la maison. Sa surprise est des plus grandes, quand il se rend compte que le morceau de tissu en question est enfoui dans le sol mouvant.
Une pelle a permis de savoir de quoi il s’agissait. En effet, à force de creuser, on découvre le corps sans vie d’un nouveau-né avec tous ses attributs de naissance: cordon ombilical non coupé, le corps et la tête avec du sang.
Informée, la Police met la main sur la personne soupçonnée. Conduite à l’hôpital, les consultations de la sage-femme attestent d’un accouchement récent. Après les soins d’usage, elle a été arrêtée pour infanticide. Et perd aussi bien la liberté que son enfant.
Actusen.com