Suite à l’interdiction de la marche du 3 Août 2018 à la place de la Nation ex Obélisque pour dénoncer les bavures policières, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) tient à exprimer sa profonde indignation devant un tel acte anticonstitutionnel. Cette interdiction est considérée comme une violation de la Constitution du Sénégal. Car, le droit à la marche est un droit consacré par la Charte suprême, qu’est la Constitution.
«ADHA demeure profondément préoccupée par l’ampleur des bavures policières et exhorte les autorités compétentes à faire toute la lumière sur ces situations très alarmantes, de sorte que toutes les responsabilités soient situées et les sanctions méritées prononcées», lit-on dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Actusen.sn.
A cet effet, l’Ong «exige que de sérieuses enquêtes soient menées sur les cas Abdoulaye TIMERA, Fallou SENE, Seck NDIAYE, Elimane TOURE, Pape SARR et que justice soit rendue conformément au droit».
Par ailleurs, Action pour les droits humais et l’amitié met en garde le gouvernement en ces termes : «nous n’écartons pas de saisir les institutions internationales dont le SENEGAL est signataire des conventions».
Actusen.sn