Mort dans les chantiers de l’autoroute « Ila Touba », le corps sans vie de Chuan Hua Chien a échappé la semaine dernière, au Sénégal, à l’incinération conformément aux pratiques mortuaires en Chine. Du fait du refus catégorique des populations locales qui avaient évoqué que la victime n’allait pas être incinéré sur leur terre et surtout en cette période de ramadan (Ndlr : on était encore dans les grâces du mois béni de ramadan).
Pour autant, les chinois qui veulent se référer à leur tradition, comptent rapatrier dans les prochaines heures, le corps qui se trouve, actuellement, à la morgue de l’hôpital de Diourbel.
Cependant, s’ils (Chinois) avaient affirmé qu’ils avaient reçu l’autorisation du Procureur, le Parquet de Diourbel a apporté ce jeudi, dans les colonnes de L’Observateur, la réplique qui sonne comme un démenti formel.
« Au Sénégal, nous délivrons des permis d’inhumation et pas d’incinération. Il faut faire la différence », a précisé le parquet de Diourbel dans des propos repris par nos confrères de la Médina.
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