Après les premières fuites portant sur la dizaine de ministres qui sont investis sur les listes électorales en direction des élections législatives, l’euphorie a cédé la place à l’abattement chez bon nombre de membres du Gouvernement.
En effet, si ces derniers ont la mémoire balafrée, depuis quelque temps, c’est parce qu’au lendemain du scrutin du 30 juillet prochain, des ministres pourraient se retrouver à l’Assemblée nationale, selon des sources de Actusen.com.
Au motif que certains membres de l’actuel attelage gouvernemental n’ont pas donné satisfaction au Président de la République, quant aux missions qui leur sont assignées.
En d’autres termes, le niveau de quelques ministres est jugé très préoccupant. C’est, d’ailleurs, pourquoi Macky Sall a décidé d’en faire des têtes de listes départementales.
Cette anecdote à vous couper le souffle autour de la réponse de ce ministre à une question du Chef de l’Etat, en Conseil des ministres
Au sujet de certains profils qui laissent à désirer au sein du Gouvernement de Mohammad Abdallah Bunn Dionne, on raconte à Actusen.com une anecdote ô combien révélatrice de la volonté inébranlable du Chef de l’Etat d’envoyer certains ministres à l’Assemblée nationale.
«Un jour, le Président de la République, à la veille des Sessions budgétaires à l’Assemblée nationale, a interpellé un des ministres pour qu’il lui communique certains chiffres relevant de son Ministère», glisse notre source.
Poursuivant, celle-ci ajoute : «le ministre en question est resté aphone, préférant feuilleter sa pile de paperasses». Quelques instants plus tard, le Président de le relancer en ces termes : «X, je t’écoute. Donne-moi le…».
Face à la tonalité utilisée par le Président de la République, le ministre rétorque : dans le véhicule». Alors, là, ayant vite compris que même sous la torture, ce membre du Gouvernement serait incapable de lui aligner quelques mots en français, a dû passer à un autre dossier, avec un grand dépit».
C’est dans ce contexte, alors, que certains ministres faits têtes de listes chez eux, sont gagnés par une peur bleue. Laquelle les pousse à manœuvrer ferme, depuis quelques jours, pour qu’au soir du 30 juillet prochain, Macky Sall les laisse à leurs postes.
Actusen.com