« Paranoïa » ! Cette psychose caractérisée par la surestimation du moi et un délire interprétatif construit sur une perception faussée du réel, c’est ce dont Jean-Paul Dias qualifie le pouvoir de Macky Sall.
A l’en croire, en dépit des nombreux manquements notés sur l’étendue du territoire et les présumées fraudes signalées çà et là, ajoutés à la « victoire provisoire de la Coalition « Mankoo Taxawu Senegaal » à Dakar et…à Thiès, le pouvoir est perdu ».
« Le pouvoir est atteint de paranoïa. C’est de l’obsession », a-t-il dépeint les tenants du pouvoir, qui, dit-il, après les moyens colossaux dégagés, n’entendent pas perdre des localités comme Dakar, la capitale du Sénégal et dans une moindre mesure, Thiès.
« On a gagné Dakar », s’est-il exclamé, remettant, au passage, en cause, une certaine catégorie de personnes qui ont voté avec des ordres de mission à Dakar.
« La loi parle de journalistes et de leurs chauffeurs en déplacement. Et non des militaires sur les lieux pour assurer la sécurité du vote. Pas plus que des Asp et des agents de la Douane? C’est absolument inacceptable », a recadré Jean Paul Dias.
Se voulant plus prolixe, l’ancien collaborateur de Macky Sall s’adresse, enfin, au Conseil Constitutionnel qui a permis le vote avec des récépissés et autres titres de voyage, en lieu et place des cartes d’électeurs.
Pour lui, rien qu’à se rappeler le jeu-trouble joué par le Constitutionnel de la Cote-d’Ivoire entre Gbagbo et Ouattara, les 7 Sages du Sénégal doivent faire beaucoup attention, pour ne pas jeter de l’huile dans le feu.
« Ils ne peuvent pas nous dire des choses qui n’existent pas », a-t-il recadré. Selon Jean-Paul Dias, un « avis » ne peut, en aucune façon, avoir la teneur d’une « décision », comme le fait-il croire non sans défiance.
« Quand j’étudiais le droit, ils étaient tous des enfants », a-t-il martelé, le visage ferme et le poing levé. L’équipe de Badio Camara appréciera !
G. MANSALY & O. THIANE-Stagiaire (Actusen.com)