Le Rassemblement, regroupement de partis politiques d’opposition, a appelé à une journée ville morte en République démocratique du Congo pour dénoncer l’échec des discussions sur le partage du pouvoir.
L’opposition dénonce le « chaos » né de l’échec des discussions pour l’application de l’accord du 31 décembre entre le pouvoir et l’opposition sous l’égide de la Conférence épiscopale des évêques du Congo (CENCO).
Elle compte ainsi faire pression sur le président Kabila, responsable d’après elle, du blocage dans l’application de l’accord politique du 31 décembre.
Des rues vides, l’essentiel des commerces fermés, un dispositif policier renforcé. Kinshasa a des allures de ville fantôme ce lundi matin. A l’appel de l’opposition, la plupart des habitants de la capitale sont restés terrés chez eux.
Trois mois après la signature de cet accord politique entre la majorité présidentielle et l’opposition, les évêques de la CENCO ont constaté l’impasse dans les négociations sur le partage du pouvoir et mis fin à la médiation qu’ils ont entamée.
Deux principaux points sont à l’origine de ce blocage, d’abord les modalités de désignation du premier ministre de la transition et ensuite les critères pour désigner le président du conseil national de suivi de l’accord de la Saint Sylvestre (CNSA).
Ce poste avait été attribué à Etienne Tshisekedi, le défunt président de l’UDPS et leader historique de l’opposition congolaise, décédé le 1er février dernier.
Le président Joseph Kabila, tente de relancer le dialogue.