Réformer, substantiellement, le Conseil supérieur de la Magistrature et le statut du Procureur de la République : tel est l’objectif majeur de l’Association nationale des chroniqueurs judiciaires du Sénégal. Ces derniers, en partenariat avec la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh), ont organisé un panel d’échanges et de réflexions, ce samedi.
Pour atteindre cet objectif, jugé utile et nécessaire, les membres de ladite Association estiment qu’il « faut garantir l’autonomie, la qualité de la justice par la transparence, mais aussi préserver l’image de la justice que doivent avoir les citoyens, sans exception aucune ».
Pour arriver à cela, selon le président du Conseil supérieur de la magistrature, Souleymane Teliko, « il faut qu’il y ait, aussi, des modèles conçus comme une demande collective, dont celui des réformistes qui va prendre en compte les préoccupations de la population ».
Embouchant la même trompette, Me Assane Dioma Ndiaye soutient que l’équité du Parquet est incontournable pour une réputation de non-dépendance de l’Exécutif.
Toutefois, les panelistes attendent des résultats comme le respect des principes fondamentaux relatifs à l’indépendance des juges, d’un Etat où, les jugent ne vont se soumettre qu’à la loi et que le pouvoir judiciaire soit indépendant des autres pouvoirs de l’État. Mais également, que toutes les décisions concernant la nomination et la carrière professionnelle se fondent sur le mérite et que les juges ne se distinguent que de par leur fonction.
Ils souhaitent, par ailleurs, que le Conseil supérieur de la Magistrature joue un rôle déterminant dans les décisions qui relèvent de sa compétence.
Coura Ka, Stagiaire (Actusen.com)