«Nous n’avons jamais, jamais, jamais dérogé aux dispositions de l’arrêté de 2003». C’est le cri de cœur du maire de Dakar, à sa sortie de la Brigade des affaires générales (Bag) de la Division des investigations criminelles (Dic) sur l’affaire des présumés fonds détournés qui lui valent des démêlées judiciaires.
Pour Khalifa Sall qui maintient ses propos sur cette affaire ressemblant à une «tentative de liquidation politique», les velléités de dénigrement au point de tenter d’entacher une réputation déjà forgée, ne vont pas prospérer.
«Tout le monde suit, depuis une semaine, ces velléités de dénigrement à mêmes d’entacher une réputation. Je voudrais leur dire que ce sera vain», a-t-il martelé.
«En 2009, quand nous avons été élus à la tête de la Mairie de Dakar, nous avons placé la transparence, la gestion vertueuse au cœur de la gouvernance que nous instaurions. Et nous avons veillé, depuis lors, à faire en sorte d’être le moins reprochable possible», détaille le maire de Dakar.
En effet, dit-il, si le régime veut lui trouver des poux, là où il n’y en a pas, c’est peine perdue. «Cette situation présente découle d’un héritage de la gestion de la ville de Dakar. Ce n’est pas quelque chose de nouveau. Elle existe depuis que la ville existe. Ce sont des fonds politiques qui servent à soutenir les populations et les citoyens et faire fonctionner l’Etat comme supplétif au niveau de la ville de Dakar », a-t-il clarifié.
Et de renchérir : «cette situation est source de motivation». Car, dit-il, cette caisse d’avance a servi aux Sénégalaises, Sénégalais, Dakaroises et Dakarois et toute l’Administration du Sénégal».
G. MANSALY (Actusen.com)