En attendant la publication des résultats officiels du scrutin législatif du 30 juillet dernier, EnQuête, dans sa livraison de ce lundi, évoque le cas Khalifa Sall. Investi tête de liste nationale de la Coalition «Mankoo Taxawu Senegaal», bien qu’il soit en prison, le maire de Dakar est élu député. C’est «le plus dur qui commence», titre le journal.
Le combat est désormais pour lui, de batailler fort, afin d’accéder à l’hémicycle, au risque d’être suppléé, s’il demeure en détention provisoire.
«Khalifa est détenu, selon les dispositions du Code de procédure pénale. Sa détention est antérieure à son élection au poste de député et la loi électorale n’est pas au-dessus de celle pénale.
Si aujourd’hui, il est député et que de par les exigences de la loi pénale, il ne peut pas être libéré, alors, il sera empêché d’être installé», précise un spécialiste du Droit dans les colonnes du quotidien.
Face à ce couac, une seule solution semble possible : la liberté. Poursuivi pour une «infraction rigoureusement réglementaire par le Code», souligne le juriste, le « cautionnement » reste la seule alternative.
Par contre, Le Quotidien rapporte qu’il est le seul élu de son Mouvement politique, «Taxawu Dakar». Ce sont ses principaux alliés de «Mankoo» qui sont les grands gagnants de ces Législatives.
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