Au lendemain des chants visant son joueur Mohamed Salah, Jürgen Klopp a longuement condamné le racisme ambiant dans le football vendredi.
Ils ne sont pas passés inaperçus. Ils, six supporters de Chelsea, se sont fait remarquer jeudi soir en entonnant des chants racistes à l’encontre de Mohamed Salah. La vidéo, particulièrement visible sur les réseaux sociaux, a d’abord privé trois d’entre eux du match de Ligue Europa entre le Sparta Prague et les Blues. Avant d’entraîner, bien sûr, de nombreuses réactions.
« C’est répugnant, c’est un autre exemple de ce qui ne devrait jamais arriver, a pour sa part affirmé Jürgen Klopp, l’entraîneur de Salah, en conférence de presse vendredi. Ce n’est pas quelque chose que l’on doit envisager comme étant propre à Chelsea ou à Liverpool, c’est juste un signe de plus qui montre que quelque chose ne tourne pas rond. »
« Tout le monde se fiche de savoir d’où vous venez »
Si le coach de Liverpool ne veut pas généraliser – « c’est une minorité« , dit-il -, il attend des sanctions proportionnées: « Plus la réaction de tous les autres sera forte, plus ça aidera à régler ce problème. Ces personnes ne sont pas des fans de football. Si vous agissez ainsi, vous ne devriez plus être autorisés dans un stade. Pour moi, il faut même les bannir à vie. »
Et l’ancien technicien de Dortmund et Mayence d’évoquer son expérience personnelle: « Allez dans n’importe quel vestiaire de football, vous allez voir les joueurs assis les uns à côtés des autres. Tout le monde se fiche de savoir d’où vous venez, qui sont vos parents. On peut s’y intéresser, mais ce n’est jamais un problème. »
Alors que Mohamed Salah a notamment été qualifié de « poseur de bombes » dans ladite chanson, Jürgen Klopp a rappelé la responsabilité du monde du football dans le combat à mener contre le racisme: « Nous avons une voix qui porte, il faut la mettre à profit pour se faire entendre. Il faut être solidaires. Ces choses-là ne doivent jamais se reproduire. »