Hier, l’opposition a taillé bavette avec l’Union européenne. Et c’est, naturellement, pour s’apitoyer sur les nombreux coups que «Thiompal» et son «Nguur» (régime) lui ont faits.
Mamadou Diop Decroix et ses amis du Front de résistance nationale, qui promettent de battre le macadam, dans la banlieue, le 12 août prochain, feront cap sur les Ambassades. Avec des complaintes du genre, «l’actuel fichier ne présente pas toutes les garanties de fiabilité ; le ministre de l’Intérieur ne doit pas organiser les prochaines élections, patati patata».
Mais que de salives vendangées. Parce que «Salatul Ala Fatiha» ne reviendra jamais sur les contours de ce fichier. Et il invoquera, toujours, l’argument, selon lequel «le Parti démocratique sénégalais et sa bande avaient refusé, dans un passé récent, de prendre part aux concertations sur le processus électoral.
Malheureusement, au même moment, la machine de «Benno Bokk Yakaar» est en train carburer à 100/H, en investissant le terrain et rencontrant ses troupes pour leur entretenir du parrainage.
Alors, les opposants feraient mieux d’aller à la quête des dizaines de milliers de signatures. Sans quoi, Mon Dieu, ils brassent du vent et ne récolteront que la tempête.
Et, dommage qu’ils n’aient tiré aucune leçon de l’adage, selon lequel «kou ndobine ray sa maam, bo séené louy nioul wara daw». Car c’est entre 2011-2012, quand certains perdaient leur précieux temps entre la Place de l’Obélisque et la Place de l’Indépendance que Macky Sall l’avait fait à Gorgui.
Mame Sagar (SourceA)