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La Banque Mondiale lui décaisse 60 millions de dollars : Amadou Bâ ne saurait mieux démarrer la campagne électorale

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan ne saurait mieux démarrer la campagne électorale des Législatives du 30 juillet prochain.

En cause, la Banque Mondiale, auprès de laquelle le Sénégal semble jouir d’un très fort capital de sympathie et de confiance, vient d’octroyer à Amadou Bâ un crédit d’un montant de 54,9 millions d’euros (60 millions de dollars) au Sénégal pour améliorer la gouvernance et la gestion du secteur énergétique.

Une aubaine pour le régime de Macky Sall, puisque ce prêt servira également à renforcer le cadre juridique du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) afin de promouvoir la concurrence, de stimuler l’investissement dans ce secteur et d’améliorer l’accès à ces technologies. Voici, à cet effet, le communiqué de la Banque Mondiale parvenu à la Rédaction de Actusen.com.

                                         INTEGRALITE DU COMMUNIQUE

Sénégal : améliorer la gouvernance et la concurrence dans l’énergie et les technologies de l’information et de la communication 

Remédier aux principaux obstacles institutionnels 

WASHINGTON, 30 juin 2017 — La Banque mondiale vient d’octroyer un crédit d’un montant de 54,9 millions d’euros (60 millions de dollars) au Sénégal pour améliorer la gouvernance et la gestion du secteur énergétique. Ce prêt servira également à renforcer le cadre juridique du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) afin de promouvoir la concurrence, de stimuler l’investissement dans ce secteur et d’améliorer l’accès à ces technologies.

Cette opération d’appui aux politiques de développement est la première d’une série de trois initiatives destinées à promouvoir les réformes structurelles dans plusieurs secteurs. Elle porte sur la réforme des secteurs de l’énergie et des TIC, domaines prioritaires du Plan Sénégal émergent pour stimuler la compétitivité et favoriser une croissance inclusive au Sénégal.

« Dans ces deux secteurs, l’objectif est d’accroître l’offre et de réduire les coûts afin d’améliorer l’accès de toute la population à ces services par des réformes d’envergure visant à éliminer les principaux obstacles institutionnels et administratifs », déclare Louise Cord, directrice des opérations de la Banque mondiale au Sénégal.

Cette opération soutiendra aussi la réforme des institutions et des politiques publiques de production d’électricité. Elle entend réduire la vulnérabilité chronique du secteur aux chocs des prix pétroliers et, à terme, abaisser sensiblement les coûts de production d’électricité. Elle devrait également réduire l’intensité des émissions de carbone liées à cette activité. En zone rurale, cette opération a pour objectif de promouvoir l’accès des populations locales à l’électricité en déployant des services modernes, à des tarifs plus abordables, dans les régions encore insuffisamment desservies.

« Dans le secteur énergétique, cette série d’opérations aidera le Sénégal à résoudre les difficultés qui affectent depuis longtemps la gestion de la SENELEC et à moderniser la règlementation et les mécanismes financiers du secteur afin d’améliorer la qualité du service public d’électricité et sa soutenabilité financière », explique Paolo Zacchia, économiste principal pour le Sénégal.

L’appui de la Banque mondiale à la réforme du secteur des TIC permettra de faciliter la mission des fournisseurs de services Internet et l’accès des usagers. Par ailleurs, le projet améliorera la gouvernance du secteur des TIC, notamment son cadre stratégique et son cadre juridique.

En outre, ce premier appui budgétaire aidera le gouvernement sénégalais et les acteurs des secteurs concernés à éliminer les obstacles à l’investissement et à promouvoir la concurrence sur le marché de l’Internet à haut débit, dans tous les segments de l’infrastructure à large bande (accès, réseau et connectivité internationale). Enfin, cette série d’opérations s’efforcera de promouvoir un accès plus large aux services de TIC en réformant et en appliquant efficacement la politique d’accès universel.

 

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