ACTUSEN
Contribution

«La bougie ne perd rien de sa lumière en communiquant sa flamme à une autre bougie»

Nous venons de lire avec amertume un article incendiaire de Mr Yaxam Mbaye sur son camarade Mr Moustapha Diakhaté député par ailleurs Président du groupe parlementaire à l’assemblée au sujet de Mr Aliou sall son ami et frangin du chef de l’état secretaire général de l’APR suivi de celui de Mr El Malick Seck aussi violent sur la personne de Mr Thierno Alassane Sall ex ministre de l’énergie, coordonnateur de l’Apr à THIES et coordonateur de la CCR

 Notre ardent desir de connaître, de savoir, est la garantie d’un esprit qui creuse les sujets, qui montre de l’intérêt, qui donc progresse par lui-même en informant par la qualité.

Nos jours sont un mouvement continuel, hier se mêlant à aujourd’hui et à demain. Il n’y a jamais de fin. Notre pays vit un tournant décisif de son histoire et les comportements irresponsables de presque la majorité des responsables dans la galaxie présidentielle ne font guère honneur à la république et desservent dangereusement notre président Macky sall dans sa quête pour une victoire aux législatives de juillet 2017 et à la présidentielle de 2019

A qui la faute ? Devons-nous interroger essentiellement il faut aller creuser avec un insight profond sur ce qu’on voit déjà, car de façon générale, nous sommes plus enclins à confirmer ce que l’on voit déjà sans essayer de remettre en question  et comprendre les causalités profondes. Cela peut nous amener à l’autre bout de la ligne.

Il faut des hommes, des investigateurs, des pionniers aptes à franchir les ordres établis en allant farfouiller au delà des apparences et trouver les justes réponses à porter à la consommation des lecteurs que nous sommes.

  Certes la curiosité dérange les défenseurs des normes désuets qui sont empressés de vous coller les noms de traitre, de comploteur et de vous étiqueter “indiscrétion” ou « diffusion de fausses nouvelles » Ces pratiques politiques d’un autre âge issues de cette tendance, cédant au vacarme des revendications et à la pression des échéances électorales, ont systématiquement pris la courbe de tendance à sacrifier l’avenir des générations futures, engendrant ainsi les tensions, les divisions, les antivaleurs et les angoisses auxquelles nous sommes actuellement confrontés.

 Il n’en faut pas plus pour que l’on se retrouve enfermé dans un enclos de croyances que nous avons plus ou moins consciemment choisi d’adopter.

Il nous faut acquérir cette rage d’apprendre ce qu’on craint de savoir. Probablement certaines découvertes, sur nous-mêmes ou sur le monde qui nous entoure, bouleverseraient bien trop l’univers que nous avons construit  pour qu’on ait envie d’aller à leur rencontre.

Nous devons en nos qualités de simples citoyen acquérir la soif d’apprendre: cette envie de savoir, de découvrir, de comprendre, d’apprendre, d’être confronté à la nouveauté, de remettre les choses en questions, de chercher des informations, d’observer, d’analyser, afin de servir aux lecteurs de la matière digestives et lui permettre d’opérer les bons choix et

Cette curiosité suppose avant tout de la modestie, de l’humilité dans  l’enthousiasme, le désir, l’intérêt, la passion. A la question de savoir De quoi peut-on être curieux? De tout est notre seule réponse.

Nous autres observateurs et vous autres hommes de médias ou simples citoyens et nous autres élus locaux investis de cette mission de servir les pauvres qui manquent de presque tout devrions travailler à aider nos experts en gouvernance et nos décideurs à construire de nouveaux indicateurs, prenant notamment plus en considération l’accès à l’éducation, à l’eau, à l’électricité, à la santé et au chômage des jeunes

 Nous savons combien notre peuple est attaché à la paix, et à sa civilisation qui est unique dans le continent et nous y sommes fermement attachés avec lui.

Il faut instaurer les débats d’idées et proscrire les injures et les insultes.  Nous pensons que là où il y a la violence et l’exclusion, la politique a échoué..

Nous devons faire la politique autrement pour accomplir les transformations et les changements nécessaires dans ce pays en évitant d’acheter les consciences et faire des pauvres citoyens dans la précarité, les mendiants de leur propre richesse.

Certains partis politiques à l’image du parti socialiste font preuve à l’endroit d’un dissident qui s’exprime publiquement, d’une intolérance digne des pires dictatures. Un honnête homme politique peut fort bien se dissocier d’une prise de position de son parti. Cependant, tout cela doit se faire discrètement, dans les coulisses. Si ce dernier s’exprime publiquement, il s’expose aux pires sanctions et celles-ci ne viennent pas seulement du chef, mais de la plupart des membres du parti, y compris de ceux qui partagent les idées du rebelle.

Tous les sénégalais connaissent absolument les raisons de cette situation et la vérité, c’est que ce système de conduire les affaires est à bout de souffle, l’écrasante majorité estime que les responsables politiques ne se préoccupent pas d’eux. Ils ne sont pas capables de leur parler politique et de leur faire rêver, ils sont aussi nombreux à douter du fonctionnement de notre démocratie. Les acteurs politiques que nous sommes ont l’impérieux devoir de pédagogie.

– parce que les partis de la mouvance présidentielle ne jouent pas leur rôle pour mériter leur place dans l’attelage du gouvernement

-Ils sont les conservateurs d’un système obsolète  et non les promoteurs d’un véritable système de progrès démocratiques.

-Parce que nos élites sont plus que jamais enclin à la conformité et la jouissance des positions que leur procure le pouvoir. Ils jouent plutôt aux remplacements des acteurs plutôt qu’aux remplacements des politiques.

  Les mensonges et les dénigrements de hauts responsables  autour du président de la république qui est la clé de voute des institutions dont les intentions évidentes sont la préservation de leurs  intérêts politiques et leurs carrières, est de tout point de vue  placé haut dans l’échelle des turpitudes graves.

 Nous sommes en plein dans une époque pour nous qui croyons au droit qu’ont les intellectuels de sacrifier un peu de leur temps à participer aux débats d’idées, à  prendre des risques pour changer et infléchir sur la manière de conduire les affaires et améliorer la vie dans notre beau pays le SENEGAL.

Je crois d’abord que lorsqu’on est dans l’émotion, on sort de la réflexion. Cela suppose pour tout un chacun de nous de regarder les réalités en face et de se débarrasser des préjugés idéologiques, des préoccupations du confort ou de l’intérêt personnel.

Si nous tous hommes politiques ou simples citoyens devons  regarder la vérité en face et la dire, le moment ne peut être que bien choisi ; d’autant que la confusion dans les esprits est aujourd’hui à son comble.

J’ai beaucoup d’estime et de considération aux hommes de la trempe de SONKO, de Nafi Ngom Keita, d’Abdoul Mbaye et les autres bons esprits dans nos milieux de travail et nos milieux récréatives pour le courage et la confiance qu’ils inspirent.

Ce courage est une invite pour chaque individu responsable à se constituer en homme libre et en citoyen responsable. Or, ce courage suppose de l’imagination pour croire ou voir que d’autres issues sont possibles

Dans notre vie quotidienne, l’opinion montre de plus en plus de répugnance à l’égard d’une catégorie d’hommes politiques, de la corruption, du mensonge et de la trahison comme l’atteste le rôle croissant de la société civile, des mouvements citoyens, des associations confrériques et culturelles qui se nourrissent  de recommandations de leurs guides respectés dans la lutte contre ces genres de fléaux.

Le pouvoir pour le pouvoir ou l’intérêt personnel ne peuvent conduire qu’à la catastrophe et au chaos. Pour faire efficacement de la politique, il faut aimer profondément les gens surtout les jeunes et les femmes qui doivent bénéficier de bonnes formations pour avoir leur place au soleil.

L’impératif aujourd’hui est de faire retourner en classe les milliers d’enfants que la violence constante a empêché d’aller à l’école ; d’arrêter la violence qui coûte la vie à des femmes et nos enfants aux pieds nus dans les rues à la recherche de pitance ; de permettre à tous ceux qui sont en ce moment exclus du système de bénéficier de systèmes éducatifs, sanitaires et de réseaux d’eau et d’assainissement

Malheureusement, cette jeunesse est bien la relève et trop peu d’entre eux saisissent l’opportunité de s’engager pour défendre leurs idées, mais plus qu’un rejet de leur part, c’est une méconnaissance de la citoyenneté et du fonctionnement des institutions qui les y éloignent.

Ceci n’est pas le résultat d’un renoncement au politique, bien au contraire cela signifie un rejet d’un monde politique aujourd’hui incapable de porter un réel projet de société vis-à-vis de sa jeunesse. – Il nous faut nous affranchir de l’égoïsme, de l’avidité, et marcher résolument vers la fraternité de tous les sénégalais et retrouver le droit chemin que nos valeureux grands parents ont sacrifié leur vie entière à bâtir et à nous transmettre.

Je vous exhorte à travaillons pour aider notre président à libérer le pays de ces multiples freins au développement et se diriger vers cette émergence qu’il n’arrête pas de prôner. Il lui appartient à lui le premier responsable de faire les bons choix et de se débarrasser sans états d’âme de tous les incompétents. Il doit adopter la marche du caméléon qui regarde en arrière pour mieux avancer et  revoir en profondeur son entourage. La tempête qui a emporté le PDS est bien là. Un bon président doit savoir bien s’entourer d’hommes et de femmes de valeurs qui travaillent sans relâche s’il veut s’assurer de belles victoires..

 -Travailler c’est accéder à la dignité.

 -Travailler c’est exister.

-Travailler c’est pouvoir tenir sa place dans la société, avec dignité et considération.

-Travailler c’est donner du sens à sa communauté.

BARA LO

Conseiller municipal MAIRIE LOUGA

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