L‘impératrice française de la mode et du prêt-à-porter français a tiré sa révérence. Sonia Rykiel, femme de mode, libre et indépendante, née en 1930, s’était très vite fait connaître pour ses pull-overs.
En 1960, l’un de ses pulls fait la couverture du magazine Elle alors qu’elle travaille avec son mari dans une boutique de confection dans le XIVe arrondissement de Paris. En 1968, elle crée sa propre marque Sonia Rykiel et s’installe rive gauche à Paris.
Dés lors, elle affirmera haut et fort son style, sa marque, sa philosophie, celle de la « démode ». En effet, la créatrice n’aura de cesse de se battre pour la liberté de la femme, son émancipation.
Les rayures colorées sur fond noir, les coutures à l’envers, les sweats portés à même la peau, c’était elle. Sonia Rykiel avait d’ailleurs fait condamner en 2015 une marque française reprenant ces fameuses rayures pour concurrence déloyale. Touche-à-tout, Sonia Rykiel était également écrivaine.
Amie de Régine Desforges, elles avaient publié «Casanova était une femme», une correspondance intime illustrée par Claire Brétécher. Elle avait également parlé de sa maladie dans un livre, écrit avec Judith Perrignon, «N’oubliez pas que je joue».
Actusen.com avec Rfi.fr