Au pays de «Thiompal», on passe la journée dans la politique. On s’endort avec. Et on se réveille avec. Bref, on ne vit que de ça. C’est tout le sens qu’il faille donner au fait que des «have not» politiques, à l’image de Samuel Sarr, Talla Sylla…, qui n’ont jamais gagné un bureau de vote sérieux dans leurs fiefs respectifs, nous saoulent l’air. L’un, qui ne doit sa notoriété qu’à Gorgui qui en avait fait son homme de confiance, éprouve le rêve nombriliste de vouloir se présenter à la Présidentielle de 2019. N’importe quoi ! Tandis que l’autre, qui n’aurait jamais entendu, de toute sa vie, le titre de Maire, au lieu de faire profil bas, pour avoir troqué Idy contre Macky, multiplie, pour revendiquer une existence politique sur l’échiquier, ses assauts répétés contre le Président de «Rewmi».
Même Karim, l’exilé de Doha, pour rester en vie, dans le champ politique, fait ce que beaucoup ne croyaient jamais possible : tenter de rapprocher Mara et «Paabi». Mais bon, difficile de chercher à empêcher tous ces agitateurs de revendiquer leur tasse de thé politique. Au pays de «Salatoul Ala Fatiya», on ne connaît aucun autre penchant à nos politicards, si ce n’est cette drogue, qui a fini de saouler tout un peuple.
Mame Sagar (SourceA)