Alors qu’il vient fraichement de se débiner sans vergogne devant l’Assemblée nationale pour confirmer et étayer ses preuves sur le détournement de 94 milliards par l’ancien Directeur des Domaines, Mamour Diallo, Ousmane Sonko a décidé de revenir par la petite porte en déversant des séries de mensonges éhontés sur « la signature imminente du contrat avec les Turcs sur le fer de Falémé ». L’homme ne changera pas. Il a choisi comme arme politique, le mensonge, le chantage, les approximations, la manipulation et la dénonciation de pseudo scandales sortis tout droit de son imaginaire très fertile en ces matières. Ousmane Sonko n’est plus dans l’obstination, il est dans la sottise. A force de vouloir fonder sa stratégie politique sur la manipulation et la roublardise intellectuelle, il a fini par se faire découvrir. Pour beaucoup de Sénégalais qui savent faire la part des choses, il est devenu le Tartuffe des temps modernes, sans foi, ni morale, sans éthique et sans la moindre retenue.
Le défunt roi du Maroc Hassan II disait : » Cela ne sert à rien de donner des arguments de bonne foi à un homme de mauvaise foi »
Sous ce rapport, le caractère péremptoire de ses affirmations fallacieuses et mensongères pourrait prêter à sourire, si les enjeux n’étaient pas aussi lourds. Comment avoir confiance maintenant à un homme qui aspire à diriger le pays en manipulant les faits et la vérité pour mieux resservir ses attaques éculées ? Comment accorder le moindre crédit à un homme manipulateur qui se donne à cœur joie dans l’analyse de documents sans aucun fondement juridique avec des chiffres et des statistiques inventés de toutes pièces.
A moins de 4 ans de présence sur la scène politique, Ousmane Sonko nous a habitué des déclarations de principes et à des reniements les uns après les autres. On se souvient qu’il avait promis de fusiller les anciens présidents Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. A peine ses déclarations publiées dans la presse, il ne s’est empêché d’appeler Wade pour se dégonfler sans aucun état d’âme et sans présenter la moindre excuse aux Sénégalais. C’est le même homme qui, pendant la campagne électorale, a fait la cour assidue à Me Abdoulaye Wade et à son fils pour bénéficier d’éventuels reports de voix. C’est encore la même personne qui après avoir parlé de 94 milliards détournés est allé revoir les chiffres à la baisse sans aucune pudeur à se contredire lui-même. On aurait pu passer sous silence les errements de cet adolescent immature qui prend la politique pour des activités d’insultes quotidiennes, s’il n’était pas un esprit machiavélique, expert dans le chantage et dans le racket.
L’avenir nous édifiera à ses dépends. Les Sénégalais encore réticents se rendront compte très bientôt que cet homme sans foi ni loi n’est rien d’autre qu’un mercenaire à son compte, l’insulte à la bouche baveuse et un maître chanteur avide d’argent.
Abdou MBOW
Porte Parole National Adjoint de l APR