La streptokinase, produit estampillé « URGENCE » dans le jargon médical et qui sert à déboucher les artères du cœur des patients victimes d’ennuis cardiovasculaires est toujours en rupture dans nos hôpitaux.
Interrogé lors de la première révélation par SourceA de la rupture dudit produit, le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr soutenait que la question de la disponibilité du médicament est une obligation de résultat. De ce point de vue, dit-il, tout ce qui peut être fait doit être fait pour qu’il n’y ait pas de rupture.
Mais que nenni ! Car, selon toujours le canard de Castors/Bourguiba, si la pharmacie nationale d’approvisionnement avait promis que le produit allait être disponible, dans les jours qui allaient suivre, il n’en demeure pas moins que, depuis plusieurs mois, rien ne change dans les structures hospitalières. Conséquence: les patients ne peuvent sauver leur peau que s’ils sont munis d’une somme variant entre 800 000 et 1 000 000 de francs Cfa. Ce, pour se payer la métalise ou la technique de la coronarographie qui n’est appliquée qu’au niveau des hôpitaux de Fann et de Le Dantec.
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