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L’Administration Barrow troque l’expulsion de 2000 Gambiens d’Amérique contre la délivrance de visas à ses fonctionnaires

En fin de semaine dernière Actusen.com vous rendait compte des relents d’une gestion patrimoniale de la Gambie par le nouveau régime de Adama Barrow. Avec à la clé, une mainmise sur l’économie par la Vice-présidente Fatou Tambajang, entre autres. Cette fois-ci, votre Site en ligne lève un autre gros lièvre.
Il s’agit de la levée de boucliers des Gambiens de la diaspora et particulièrement ceux vivant aux Etats Unis, à la suite de l’accord signé par le Pouvoir gambien dans le cadre de l’immigration US et qui fait que Banjul accepte de rapatrier près de 2000 citoyens du pays de l’Oncle Sam.
C’est une rumeur qui circulait, depuis les premiers jours de l’installation du Gouvernement du Président Adama Barrow, mais les Gambiens en ont eu, maintenant, la confirmation.
Ce, par le truchement de l’Ambassade des Etats Unis à Banjul, qui, selon les mêmes sources de Actusen.com, a précisé que ledit accord a été signé, avec comme contrepartie la levée des interdictions de délivrance des visas pour les fonctionnaires gambiens.
Selon toujours nos sources, l’Ambassade a précisé que l’accord du Gouvernement gambien permettra le retour d’environ 2 000 Gambiens que les États-Unis voulaient expulser. Pour rappel, en son temps, le régime de Jammeh avait catégoriquement refusé d’accueillir ces Gambiens que les États-Unis essayaient de déporter.
Obligeant, du coup, l’Administration Obama de suspendre, en octobre 2016, la délivrance des visas aux fonctionnaires du Gouvernement, à leurs familles et à d’autres personnes associées au Gouvernement.
Yaya Jammeh avait refusé de parapher un tel accord et avait subi ces foudres du défunt régime d’Obama
Jane Heird responsable des Affaires publiques de l’Ambassade US à Banjul, qui a précisé que les premières mesures prises par le Gouvernement sont encourageantes et vont dans le sens de lever le plus tôt cette interdiction de visa.
Le Diplomate d’ajouter, au passage : »oui, le Gouvernement gambien a accepté le retour de ses ressortissants qui ne sont pas éligibles aux États-Unis, comme l’exige le droit international ».
Selon toujours les sources de Actusen.com, les responsables du Département de la Sécurité intérieure et du Département d’Etat à Washington, ainsi que des fonctionnaires de l’Ambassade des États-Unis à Banjul se sont concertés avec le Gouvernement de la Gambie sur cette question.
Pour rappel, la Gambie est le premier pays, en 15 ans, à faire face à une telle sanction des États-Unis, après le Surinam qui a subi une interdiction similaire en 2001, mais qui avait coopéré en moins de deux mois.
Ce fléchissement de la Gambie et d’autres pays africains, après plusieurs mois de négociations, a permis au Department of Homeland Security de réduire de 20 à 4 la liste des pays ayant refusé d’accueillir leurs concitoyens et de se retirer de la liste noire à l’image de la Guinée,le Maroc, le Mali, le Sénégal et la Sierra Leone.
Cet énième revers de l’Administration Barrow fait que les Gambiens de la Diaspora, ainsi que leur familles fassent l’apprentissage de la déception avec la Coalition au pouvoir, qui, de plus en plus, ne cesse de fouler au pied une bonne partie de ses promesses électorales.
Actusen.com

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