Wayne Rooney n’a pas marqué pour sa 120e et dernière sélection avec l’équipe d’Angleterre. En revanche, il a vu son équipe s’imposer largement (3-0) face aux Etats-Unis en amical.
Pas de larmes, ni de détresse. Wayne Rooney a quitté la pelouse de Wembley avec le sourire aux lèvres, jeudi, après une rencontre amicale entre l’Angleterre et les Etats-Unis qui aura fait office de jubilé pour le meilleur buteur de l’histoire des Three Lions. Entré à la 57e minute de jeu, Rooney a tenté tant bien que mal d’inscrire un 54e but pour sa 120e sélection, mais Brad Guzan, le portier de Team USA, a notamment repoussé admirablement un tir rasant de celui qui avait retrouvé son brassard et son numéro 10 pour l’occasion.
La jeune garde à qui il laisse les clés de la sélection s’est chargée de lui montrer que l’avenir était entre de bonnes mains. Jesse Lingard trouvait d’abord la lucarne de Guzan d’une superbe frappe enroulée (1-0, 25e), avant que le prodige de Dortmund Jadon Sancho ne serve l’épatant Trent Alexander-Arnold pour une frappe sèche et croisée imparable (2-0, 27e). Calum Wilson, l’un des deux débutants de la soirée dans le onze de Gareth Southgate, reprenait ensuite du pied gauche une offrande de Fabian Delph pour aggraver la marque (3-0, 77e).
Ovationné avant, pendant et après cette rencontre très largement dominée par les Anglais malgré la présence de deux joueurs de Ligue 1 (Matt Miazga et Timothy Weah) dans le camp d’en face, Rooney a pu boucler la boucle comme il le souhaitait. Devant un stade conquis et sans le risque de décevoir la nation qui l’a parfois un peu chamboulé lors des compétitions internationales, Wayne Rooney a eu les adieux qu’il souhaitait et méritait.
Le futur pour l’Angleterre, c’est déjà dimanche. Le match face à la Croatie à Wembley peut lui permettre, en cas de victoire, de se qualifier pour le Final Four de la Ligue des nations. Après le Mondial prometteur en Russie, voilà qui serait un second accomplissement appréciable pour Gareth Southgate.
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