Massacre, carnage, bain de sang. Les mots manquent encore pour qualifier l’attaque qui a fait 59 morts et plus de 500 blessés ce dimanche soir 1er octobre. Une fusillade perpétrée par un homme, un retraité de 64 ans perché au 32e étage de l’hôtel-casino Mandalay Bay, qui a tiré sur une foule rassemblée au contrebas, pour un concert. Notre envoyé spécial s’est rendu dans l’un des hôpitaux où sont soignés des dizaines de blessés.
Avec notre envoyé spécial à Las Vegas, Eric de Salve
Beaucoup d’émotion et un élan de solidarité très fort, bien visible ce dimanche soir et toute la journée, sous les fenêtres du principal hôpital de Las Vegas, là où plus d’une centaine de victimes sont actuellement soignées.
Les files d’attente se sont allongées toute la journée. Elles continuaient ce dimanche soir. Les habitants ont répondu à l’appel des autorités qui craignaient une pénurie de sang en raison du trop grand nombre de blessés.
Beaucoup viennent aussi déposer de l’eau, de la nourriture offerte par des particuliers ou même des casinos, car les grands groupes se mobilisent également. Une compagnie aérienne locale a ainsi décidé d’offrir les billets aux familles des victimes. Pour faciliter l’aide à ces victimes, tous les transports en Uber sont gratuits aujourd’hui à Las Vegas.
Le « Strip » en partie fermé
Un peu partout également des gens se réunissent avec des bougies pour prier, parler non pas de haine, de vengeance, mais d’amour et d’unité, dire que Las Vegas, ville de la fête par excellence et des casinos, restera Las Vegas.
Mais en attendant, Le « Strip », cette célèbre avenue illuminée, celle où la tuerie a eu lieu, est encore en partie fermée par la police ce soir.
Rfi