Leipzig est bien capable de jolis coups d’éclat. Les partenaires d’Augustin ont tout simplement battu le Munich (2-1) dimanche, pour le compte de la 27e journBayernée de Bundesliga. L’OM est prévenu.
Exactement depuis le 25 novembre et la 13e journée de Bundesliga, date d’un déplacement à Mönchengladbach (le Bayern s’était déjà incliné 2-1). Et 14 matches plus tard, les Bavarois ont enchaîné 12 victoires, un nul et donc une défaite, désormais. Ça leur permet de maintenir une avance gargantuesque de 17 points par rapport à Schalke, et il n’y a rien de spécialement inquiétant. Ce match enlevé, typique de ce championnat d’Allemagne sans calcul, a surtout permis de mettre à nouveau en lumière la belle forme de Leipzig, qui a déjà sorti Naples en 16e de finale de Ligue Europa.
Gulacsi: « Ça a super bien fonctionné »
A moins de trois semaines du quart de finale face à l’OM, ça confirme que les Marseillais auront autant de coups à jouer qu’ils devront être extrêmement vigilants derrière. « Nous avons eu les meilleures occasions et nous avons mérité de nous imposer, résume le coach Peter Gulacsi sur le compte Twitter du club. On a essayé un nouveau schéma tactique, ça a super bien fonctionné. » Malgré l’ouverture du score rapide de Sandro Wagner (12e) pour le Bayern, Leipzig n’a jamais arrêté. D’abord Yussuf Poulsen (14e), puis un coup franc de Bruma (27e) ou encore Timo Werner (34e), et enfin l’égalisation de Naby Keita (1-1, 37e).
A la mi-temps, Leipzig avait tiré 12 fois contre seulement une pour le Bayern. Timo Werner, très remuant, double la mise en profondeur aux alentours de l’heure de jeu (2-1, 56e) avant de manquer le break quelques minutes plus tard (61e). Les quintuples champions d’Allemagne en titre (et bientôt sextuples) ont eu les occasions de revenir par Hummels (62e), Arturo Vidal (68e) ou encore ce penalty refusé à la vidéo (86e) de manière très litigieuse. Jean-Kévin Augustin, entré à moins de 10 minutes de la fin, n’a pas pu participer à cette victoire qui replace Leipzig dans la course à la Ligue des champions (à deux points du quatrième, Francfort). Mais curieusement, le coach avait aussi reposé quelques-uns de ses cadres.
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