En ¼ de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le Sénégal a été éliminé, samedi, par le Cameroun (4-5 aux tirs au but) à l’issue du temps réglementaire (0-0).
Après cette nouvelle désillusion, le Cameroun a cette fâcheuse manie de barrer la route de la gloire au Sénégal. Et se présente comme un chat noir toujours vivant et difficile à dompter.
Comme en 2002 en finale de CAN, à Bamako au Mali, le Sénégal a perdu aux tirs au but, face au Cameroun,
Comme en 2002 avec El Hadj Diouf, c’est l’un des meilleurs joueurs du Sénégal et du tournoi, Sadio Mané, qui rate le tir de l’espoir ou de la victoire,
Comme en 2002, le Cameroun et ses joueurs ont amené le Sénégal à l’usure, en refusant de jouer et laissant, surtout, le ballon au Sénégal pour procéder aux contres et créer quelques sueurs froides à la bande à Cheikhou Kouyaté. Avant de les contraindre aux tirs aux buts qui leur sourissent tant face au Sénégal, grâce à leur mental de fer et leur lucidité devant les buts,
Comme en 2002, avec Samuel Eto’o, c’est le Cameroun de Benjamin Moukandjo, qui empêche le Sénégal d’accrocher cette étoile si convoitée sur son maillot. Après cette défaite en finale face au Cameroun, le Sénégal connaissait l’épopée de son football en atteignant pour sa première participation, les ¼ de finale du mondial asiatique. Et devint le troisième pays africain à atteindre ce stade de la compétition en Sélection A.
En route pour le Mondial 2018 en Russie, on ose croire que cette défaite va être un stimulant pour cette équipe pour, d’abord, refaire son retard sur l’Afrique du Sud et le Burkina Fasso e,t ensuite, se qualifier pour la phase finale du Mondial.
Comme en 2002, l’histoire retiendra que Aliou Cissé a perdu un match si important pour le Sénégal, face au Cameroun, en tant que joueur et entraîneur. Chaque fois, les larmes aux yeux et l’arme à la main. Car, si samedi, à Franceville au Gabon, c’est Sadio Mané qui a pleuré toutes les larmes de son corps pour avoir raté l’occasion de hisser le Sénégal au panthéon du football africain, Aliou Cissé, alors capitaine des « Lions », inondait de larmes le stade du 26 mars de Bamako, en ratant son tir au but en finale face au même Cameroun,
Comme en 1992 surtout, à Dakar, devant son peuple et le couple présidentiel Diouf, dans les tribunes, le Cameroun sort, à nouveau, le Sénégal de la Coupe d’Afrique des Nations.
Mais que faire, pour les différentes Directions techniques du Sénégal (Dtn), pour tuer ce chat noir dénommé…Cameroun ? Toujours immortel et imbattable en Coupe d’Afrique des Nations…
Gaston MANSALY
