Alors que la BBC est branchée sur courant alternatif depuis le début de saison, les habituelles doublures madrilènes, Isco en tête, n’en finissent plus de flamber. De quoi inciter Zinedine Zidane à sacrifier son trident fétiche ?
Le Clasico perdu, ce week-end, face au Barça (3-2) a-t-il été le dernier match disputé par la BBC au Real Madrid ? Alors que Karim Benzema est annoncé par certains sur le départ, le Milan AC en ayant fait l’une des priorités de son recrutement, ce n’est pas à exclure puisque Gareth Bale, blessé au mollet et obligé de sortir après moins d’une demi-heure de jeu, dimanche, en est quitte pour un nouveau mois d’indisponibilité.
Il est de fait peu probable que le Gallois soit rétabli pour la dernière journée de Liga, le 21 mai prochain, et son seul espoir pour cette saison réside donc dans la finale de la Ligue des champions, le 3 juin. Encore faut-il que le Real vienne à bout de l’Atlético en demi-finale et que Zinedine Zidane continue d’accorder sa confiance à la BBC. Ce qu’il n’a certes pas hésité à faire pour le choc face au Barça, mais avec le résultat que l’on sait, Gareth Bale rejoignant l’infirmerie, Cristiano Ronaldo passant au travers comme rarement et Karim Benzema ne se montrant pas non plus irrésistible
Et ce alors que quatre jours plus tard, Isco, Marco Asensio et Alvaro Morata ont une nouvelle fois régalé, cette fois sur la pelouse du Deportivo La Corogne, le Real en profitant pour se relancer avec un large succès (6-2). Zinedine Zidane n’a d’ailleurs pas manqué de louer la prestation des habituels remplaçants. « Ils ne jouent pas toujours et je suis vraiment heureux pour eux, a-t-il ainsi expliqué au micro de la télévision espagnole. C’est ce qui est le plus compliqué pour un entraîneur : quand des joueurs jouent comme ce soir et ensuite ne jouent pas, c’est le pire. Mais j’essaie de leur montrer qu’ils sont tous importants. Et quand ils jouent comme ça, ils me montrent de leur côté qu’ils méritent de jouer plus. »
Et l’entraîneur tricolore a notamment souligné la prestation d’Isco, irrésistible en Galice. « Il a été fantastique. Il a une facilité avec le ballon, il fait des choses que peu de joueurs peuvent faire et en ce moment il est en confiance, a-t-il ajouté à son endroit, renchérissant au sujet de la notion de groupe. Pour moi, il n’y a pas d’équipe A ou d’équipe B. Et ceux qui jouent davantage jouent aussi très bien. Nous sommes tous dans le même bateau, point final. Jusqu’au bout, ce sera comme ça, et nous verrons la saison prochaine ce qui se passe. » Zizou n’en a pas terminé avec ses maux de tête.
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