Rien de nouveau sous le soleil. Le Conseil de sécurité des Nations-unies a réitéré son engagement contenu dans le communiqué du 10 décembre passé. « Jammeh has to go, without any condition » (Jammeh doit partir, sans condition), a-t-il estimé.
En effet, réunis, ce lundi, pour statuer sur la situation en Gambie, les membres du Conseil de sécurité ont, après l’exposé de M. Jeffrey Feltman, Secrétaire général adjoint aux Affaires politiques sur le cas Yaya Jammeh, exigé le départ de celui-ci du Pouvoir. Immédiatement et sans condition.
Au tyran de Banjul, ils somment de respecter le choix souverain du peuple de Gambie et de transférer sans condition et sans délai le pouvoir au Président élu, M. Adama Barrow.
Du coup, le Conseil de sécurité danse le tango avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Pour rappel, c’est ce mardi que la Commission dirigée par la Présidente de la Conférence de la Cedeao et Présidente du Libéria se rendra en Gambie. Pour faire entendre raison au dictateur Jammeh qui refuse de lâcher les mannettes du pays, qui reviennent de facto à son bourreau de la Présidentielle du 1er décembre 2016.
Le Conseil de sécurité exige, également, de l’enfant de Kanilaï de coopérer avec la délégation de haut niveau de l’Onu, de l’Union africaine et de CEDEAO qui se rendra à Banjul le 13 décembre.
Mais encore une fois, comme le révélait en exclusivité Actusen.com, vendredi dernier, dès les premières heures de la tentative de putsch de Yaya Jammeh, ce dernier ne résiste que de façade. Tout au plus, il cherche à ce qu’un boulevard lui soit grandement tracé. Afin de pouvoir rallier l’Arabie Saoudite, terre des dictateurs qui se réclament « musulmans ».
Mansour Sylla, Stagiaire (Actusen.com)