Zinedine Zidane est sur les nerfs. Et pas seulement en raison du coup de moins bien de ses joueurs en Liga. Comme le week-end précédent à Cadix, le Real Madrid a en effet dû se contenter d’un match nul et vierge contre le Betis Séville (0-0). Les Merengue ont encore lâché du lest dans la course au titre. S’ils sont revenus à deux longueurs de l’Atletico Madrid, ils pourraient se retrouver à trois points du Barça, sur la même ligne que les champions d’Espagne mais avec un match en retard.
Si le technicien tricolore est agacé, c’est également en raison de la Super Ligue chère à son président, Florentino Perez. L’ancien champion du monde a beau avoir expliqué ne pas vouloir s’exprimer sur le sujet, il en a été quitte pour de nouvelles questions sur le sujet, lundi, en conférence de presse, à la veille du choc face à Chelsea en demi-finales de la Ligue des champions. Il a notamment été question des sanctions qui menacent le club madrilène compte-tenu de la position de son grand patron. De quoi faire réagir l’entraîneur merengue.
L’arbitre va faire son job
« C’est absurde de penser que nous ne serons pas en Ligue des champions l’année prochaine. Tout est dit, a ainsi asséné l’ancien stratège. Ça parle beaucoup, pour savoir si on y sera l’année prochaine… Mais ce qui nous intéresse, c’est le match de mardi. Pour le reste, on ne contrôle pas les décisions. Mais cela va faire beaucoup parler. Mon avis c’est que nous voulons voir le Real Madrid dans la prochaine Ligue des champions.»
Et Zinedine Zidane est apparu encore plus à cran lorsqu’il a été questionné sur le risque de devoir composer avec un arbitrage défavorable. Ce dont il ne veut pas entendre parler. « Je ne pense quà à ce que l’on va faire mardi sur le terrain. Point. L’arbitre va faire la même chose, a-t-il lancé, contrarié. Je l’ai dit en espagnol, je vais le dire plus clairement en français : l’arbitre va faire son job et nous on va faire notre job sur le terrain. C’est tout ce qui nous importe. Le reste, en fait, on ne va jamais le contrôler. Cela ne sert à rien que je donne mon avis. Comme chacun parle et donne son avis, cela ne va rien changer du tout. Ce qui changera, c’est ce que nous allons faire sur le terrain et de se dire que chacun va faire son travail. Nous, il faut que l’on fasse le nôtre. Le plus important c’est de faire notre travail sur le terrain. Le reste ne nous intéresse pas. Gracias.»