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Le Ministre de l’Intérieur aménage dans un bâtiment de l’ex-dictateur gambien : soupçons de «deal» entre le 1er flic, Maï Fatty, l’Avocat Badu Conteh et l’homme d’affaires, Pa Ebou Sanyang

Le ministère de l’Intérieur gambien a transféré ses bureaux de Banjul à 168 Plaza sur l’autoroute Berthil Harding. Mais des soupçons de «deal» entre le ministre Maï Fatty, l’avocat Badu Conteh et l’homme d’affaires, Pa Ebou Sanyang sur certains aspects du contrat fait des vagues en Gambie. Apparemment, les ministres du Président Adama Barrow font feu de tout bois pour s’enrichir très rapidement.

Selon des sources de Actusen.com bien au fait des choses en Gambie, ce bâtiment a été construit  par Pa Ebou Sanyang. C’est à la fin des travaux que l’ancien président Yaya Jammeh, qui aimait investir dans l’immobilier, s’était rapproché de Pa Ebou Sanyang, pour acheter le bâtiment.

Après accord entre les deux parties, l’ancien président Jammeh lui a également donné en compense un terrain situé à la jonction de Palma Rima et de Berthil Harding Highway, en sus du prix.

Le transfert officiel de propriété de M. Sanyang à l’ancien président Jammeh a été dûment effectué devant l’Avocat. Depuis le départ du Pouvoir de l’enfant de Kanilaï, les nouveaux hommes du Président Adama Barrow essaient de s’approprier le bâtiment par des subterfuges.

Pourquoi n‘avoir pas mis cette propriété de Yaya Jammeh et les trois autres situées à Bakau, Costal Road et Cap Point sur la liste des biens lui appartenant et devant faire l’objet d’une enquête pour déterminer leur provenance ? Question à mille balles.

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, aux Gambiens on veut faire croire que cette propriété, 168 Plaza, appartient toujours à Pa Ebou Sanyang et non à l’ancien Président Jammeh. Or, cette bâtisse devrait figurer parmi les propriétés confisquées.

Mais le ministre de l’Intérieur, Maï Fatty, l’Avocat Badou Conteh, et Pa Ebou Sanyang, collaborent, conjointement, pour donner l’impression que cet imposant immeuble appartient à l’homme d’affaires, d’où l’exorbitant contrat de location fait au premier flic gambien.

Certains flairent un crime économique flagrant et une corruption de premier ordre et ces pratiques risquent plus encore d’entamer le peu de confiance dont bénéficiait encore le président Adama Barrow qui depuis son arrivée au pouvoir, semble ne rien maîtriser face à la boulimie de certains de ses compagnons qui ont fait main basse sur toutes les réserves foncières du pays, en moins de six mois.

Actusen.com

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