A ce rythme, ça finira par être désertique ! En effet, au Conseil départemental de Linguère, ça démissionne de partout. Après la démission de Sidy Tall de ses fonctions de Président de la Commission Sports de l’Institution, c’est au tour de la première Vice-présidente, Fatou Binetou Diop, de claquer la porte.
Femme dynamique, dotée d’un riche carnet d’adresses et présentant des états de services irréprochables, en termes d’appuis aux couches défavorisées, notamment aux femmes, la désormais ex-première Vice-présidente du Conseil départemental de Linguère n’en pouvait plus.
Même si elle refuse de s’épancher sur les raisons de son divorce avec l’Institution et a, tout juste, invoqué «raisons personnelles», pour motiver son départ, il n’en demeure pas moins que SourceA a appris de proches du Conseil, que la gestion du Conseil départemental n’était plus à son goût.
Sidy Tall avait, également, pris la tangente, pour presque les mêmes raisons. Pour ceux qui ne le savent pas, le bureau du Conseil départemental de Linguère ne se réunit, presque qu’en rêve. Si l’on se réfère, bien évidemment, au nombre de fois que l’Institution a tenu une séance pour se pencher sur le devenir des populations.
Pis, le budget de la Maison dirigée par le Président du Conseil d’Administration du Port autonome de Dakar, c’est comme celui de la Maison de la presse. Ils ont comme dénominateur, des rubriques de nature à vous glacer le sang.
D’ailleurs, une Mission d’audit, dépêchée sur les lieux par le Ministère de la Bonne Gouvernance, a, récemment, séjourné à Linguère et vient de boucler son Rapport. Pas si évident que Mbagnick Ndiaye ne file pas le dossier, prochainement, à un juge, en cas de découvertes «macabres», au plan économique.
Lequel est ô combien explosif, selon certaines indiscrétions. Et sûr que tous ceux qui se montraient expansifs, quand Actusen.com révélait, il y a quelques mois, les pratiques surréalistes au Conseil, vont la clouer à jamais.
Moustapha Ndiaye, Correspondant à Linguère