La décision du nouvel homme fort de Banjul de rester au sein de la Cour pénale internationale ne laisse pas indifférent le Président de l’Assemblée des Etats Parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI). Et Me Sidiki Kaba l’a fait savoir.
«Cette importante décision marque l’engagement renouvelé des nouvelles autorités de la Gambie envers la CPI et des valeurs communes à tous les États parties de poursuivre les crimes les plus graves qui choquent la conscience de l’humanité », a déclaré le Président Kaba, selon un communiqué parvenu à la Rédaction de Actusen.com.
Lequel texte poursuit : « le Président Kaba a invité tous les États Parties à continuer d’appuyer le système du Statut de Rome et à encourager d’autres États à ratifier le traité pour atteindre au plus vite l’universalité.
Je suis convaincu que le soutien continu de la communauté internationale et la coopération des États restent nécessaires pour assurer l’efficacité de la CPI».
Pour ceux qui ne le savent pas, c’est le 10 novembre 2016 que la République islamique de Gambie a décidé de rompre le cordon ombilical, qui le liait au Statut de Rome de la Cour pénale internationale au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, en tant que dépositaire du Traité.
Mais cette décision de l’ancien dictateur Yaya Jammeh a été vite rangée dans les tiroirs décatis, quand celui-ci a été battu à la Présidentielle du 1er décembre 2016. En effet, à peine a-t-il succédé à l’enfant de Kanilaï que Adama Barrow a, pris l’option, le 10 février 2017, de faire réintégrer la Gambie dans les rangs.
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