Hier, l’ancien capitaine des ‘’Lions’’ footeux, Amadou Diop, plus connu sous le pseudo ‘’Boy Bandit’’, a été traité au Stade Lat Dior de Thiès comme un vulgaire supporter.
D’abord, en ces temps durs au pays de ‘’Thiompal’’ où se taper 100 F Cfa relève d’un parcours du combattant, le pauvre a été contraint de casquer 3000 F Cfa pour se taper un billet d’entrée. Et regarder ses enfants, dont la plupart n’étaient pas encore nés, quand il trônait au milieu de terrain du Sénégal et caressait, majestueusement, le cuir.
Ensuite, une fois à l’intérieur, il est envoyé se promener, loin de la tribune officielle où une chaise en or devait lui être réservée. Vu son parcours atypique, au sein de la Tanière.
Et sûr que si Michel Platini avait traîné sa silhouette au Stade Lat Dior, hier, il serait traité comme un Prince. Mais ‘’Boy Bandit’’ devait s’attendre à pareille humiliation. Car il vit dans un merveilleux pays, qui s’appelle Ndoumbélane, où on ne fête jamais ses héros.
La preuve, où est le Grand Savant Cheikh Anta Diop ? N’a-t-on pas accusé ‘’Gorgui’’, le ‘’pater’’ de Rimka, d’avoir dérobé money, moquettes et je ne sais quoi encore Abdoulaye Wade, après 12 ans passés à la tête de ce navire ? Quelles que soient les limites objectives de son Magistère, le Vieux ne méritait pas ça, quand même.
Ici, c’est le paradisiaque pays des contraires. Les icônes, on ne les berce pas. On les enterre vivants. C’est le revers de la médaille pour eux.
Mame SAGAR (Billet-SourceA)