La charge est lourde et porte les empreintes du Secrétaire d’Etat à la Communication. Invité de l’émission « Faraam Facce » sur la Tfm, Yakham Mbaye, qui a su accrocher son auditoire et convaincu sur bien des questions, s’est prononcé sur la récente démission du juge Ibrahima Hamidou Dème du Conseil supérieur de la Magistrature.
Pour ce faire, le responsable de l’Alliance pour la République (Apr) a glissé cette question ô combien destructrice : « est-ce que le juge Dème, s’étant rendu compte d’une intervention de trop lors de son passage sur une télévision de la place, et craignant d’être sanctionné, n’a pas voulu prendre les devants, en rendant le tablier? ».
Et lorsque l’animateur de l’émission le relance, Yakham Mbaye de persister et signer : « le 26 décembre, le juge en question a fait une intervention qui dépasse l’entendement, en évoquant des délibérations. Est-ce que ce n’est pas à cause de cela qu’il a pris l’initiative de quitter le Conseil supérieur de la Magistrature? ».
Autre question gênante évoquée, au cours de l’émission, par Yakham Mbaye : le meurtre de Yamadou Sagna, du nom du jeune orpailleur traditionnel, à Kédougou. Sur ce, le Secrétaire d’Etat à la Communication, après avoir regretté le drame, s’est voulu formel : le Gouvernement en tirera toutes les conséquences utiles. Car il n’est pas tolérable que quelqu’un puisse tirer à bout portant sur son semblable, jusqu’à ce que mort d’homme s’ensuive.
D’ailleurs, pour convaincre les plus sceptiques quant à la décision de l’Etat à faire la lumière sur cette tragédie, Yakham Mbaye de marteler qu’une enquête est ouverte, pour situer les responsabilités et punir les coupables, une fois que celles-ci seront avérées.
Yakham Mbaye s’est, également, prononcé sur un sujet qui a cristallisé les attentions, il y a quelques jours. Il s’agit de la mise en demeure servie à la 2Stv. Après que Tounkara, chroniqueur à cette chaîne, a fait une sortie qualifiée d’incitation à la rébellion armée d’une catégorie de Mauritaniens contre le régime de Nouakchott.
« Autant, la liberté d’expression est consacrée au Sénégal, autant on peut se jeter des pierres, quand il s’agit de nous dans nous, autant il est impardonnable qu’on puisse tolérer qu’un média puisse véhiculer des propos de nature à pouvoir provoquer des soubresauts cauchemardesques pour la stabilité d’un pays voisin du Sénégal ».
Aussi, indique-t-il, « l’Etat a dû prendre toutes ses responsabilités, pour non seulement attirer l’attention du média sur la gravité des propos qu’il a véhiculés, mais aussi lui dire, à haute et intelligible voix, que plus jamais l’Etat ne laissera passer pareille forfaiture de nature à pouvoir saper les relations entre le Sénégal et un pays voisin ».
Actusen.com
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DONC L’ETAT SENEGALAIS PREFERE DENONCER LE PROBLEME PALESTINIEN ET FERMER LES YEUX SUR LA CAUSE DE NOS FRERES NOIRS DE MAURITANIE.AFRIQUE DOU DEM