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Le Syndicat des travailleurs de « Dem Dikk » accuse le Dg Me Moussa Diop « de mener une gestion semblable à celle de Trump et exige le redressement total des salaires »

La guéguerre entre la Direction de “Dakar Dem Dikk” (DDD) et l’Union des travailleurs de ladite société continue de plus belle. La preuve, une semaine après l’inauguration de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd) et la mise sous circuit de nouveaux bus “Dem Dikk”, devant assurer le transport des voyageurs, les travailleurs de ladite Société dénoncent “un traitement discriminatoire du personnel” de la Société de transport.

«Pour les mêmes tâches et le même environnement professionnel, des conducteurs et receveurs sont placés dans des catégories différentes à l’Aibd. Ce, à raison de 2 réseaux. Cette manière de gérer de la Direction est semblable à celle de Donald Trump. Car, elle ne fait que, ce qu’elle veule», ont-ils fustigé, lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi.

En effet, selon Mamadou Goudiaby, le Secrétaire Général du Syndicat, ce n’est pas la seule « bêtise » de la Direction de « DDD ». Au motif que, dit-il, «des agents de 10 ans d’expérience sont zappés au profit de nouveaux venus, pas du tout expérimentés qui deviennent de facto leurs chefs».

A cet effet, ses camarades et lui demandent à Me Moussa Diop, directeur général de la Société de transport, «de mettre tout le monde au même pied d’égalité, en redressant les salaires des travailleurs qui se donnent corps et âmes, pour rendre « Dakar Dem Dikk » florissant et qui ne sont pas encore concernés par ce redressement. Ceci, exigent-ils, à partir du 1er janvier 2018».

Par ailleurs, les syndicalistes ont aussi rouspété contre «l’attitude de la Direction de donner des contrats à durée déterminée (CDD) et des prestataires qui ne motivent ni permettent aux travailleurs d’avoir des projets à long terme et obtenir des prêts au niveau des banques».

Entre autres réclamations, ils revendiquent le restant des dettes de l’Institut prévalence maladie (Ipm). Ce, après réception d’un milliard issu de morcellement et de vente d’un terrain du dépôt de Ouakam, pour qu’ils puissent, à leur tour, laissent-ils entendre, avoir des assurances.

Ousmane THIANE, Stagiaire (Actusen.com)

 

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