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Législatives 2017 : à l’Apr, l’heure est à la guéguerre

Au moment où l’opposition, sous sa coalition, «Mankoo Taxawu Senegaal», réussit son pari de mobilisation, notamment, vendredi dernier au boulevard De Gaulle, «Benno Bokk Yakaar», la Mouvance présidentielle, elle, vole en éclats.

Ce week-end, plusieurs théâtres d’affrontements entre militants, notamment ceux de l’Alliance pour la République, Parti au Pouvoir, ont été enregistrés un peu partout dans le pays. «Des investitures en pagaille», titre L’Observateur.

Selon L’As, à Mbour, les militants proches à Cheikh Issa Sall et ceux à Oumar Youm se sont donnés en spectacle, lors d’une réunion de consensus, en vue de désigner les candidats sur leurs listes électorales. La rencontre s’est ainsi terminée en queue de poisson.

Même situation à Diourbel. Là-bas, le journal note «des chaises brisées et de nombreux blessés». Le quotidien de la Médina parle «d’une dizaine de blessés». La désignation de l’actuel maire de la ville, Malick Fall, tête de liste départementale, en est à l’origine.

Selon L’As, «une réunion avait été tenue, à Dakar, la semaine dernière, pour arrondir les angles». Tout de même, il y eut besoin d’une autre rencontre au niveau local, soit à Diourbel, pour finir en beauté. Malheureusement, les militants en viendront aux mains, car ils ne voulaient pas que le nommé Dame Diop dirige l’Assemblée générale.

Dans L’Observateur, on signale également qu’à Tambacounda, ce sont des pompes qui ont dispersé la foule, alors qu’à Linguère, les militants ont assiégé la salle et la réunion a avorté.

Que se passe-t-il dans le camp présidentiel ? La réponse à cette question ne peut venir que des militants eux-mêmes, car étant à l’origine de ces heurts. En tout cas, l’opposition avance doucement et sûrement en rangs serrés, avec un seul mot d’ordre, «l’unité», comme ils l’ont clamé vendredi, lors de leur rassemblement.

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