Au moment où tous les projecteurs s’étaient focalisés sur la Déclaration de politique générale (Dpg) du Premier ministre, Mahammad Boun Dionne, devant les députés de l’Assemblée nationale, des soubresauts cauchemardesques avaient pris d’assaut le fonctionnement de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor.
A l’origine, un mouvement d’humeur des agents de Sénégal Handling Services (SHS). Qui, pour protester contre le fait que leur Direction générale ne les ait pas reversés au sein de 2AS, ont croisé les bras.
Conséquence, Actusen.com a appris de sources généralement informées que certains vols à l’image de Brussels Airlines, Iberia, ont eu toutes les peines du monde à faire leurs actions de manutentions, entre autres formes d’assistance au sol.
Reste, maintenant, à savoir jusqu’où ce bras de fer entre ces travailleurs de SHS et la Direction générale peut-il aller. Surtout qu’on est à quelques petites heures seulement de l’inauguration de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass.
Comme si cela ne suffisait pas, en fin de semaine dernière, Actusen.com renseignait que les travailleurs d’Aviation Handling Services (AHS) accusent la Société Assistance Aide Services (2AS), chargée de l’assistance au sol à l’AIBD, de leur proposer un contrat probatoire d’une durée déterminée.
En des termes plus clairs, au terme dudit contrat sur fond de test, on peut être recruté ou libéré, alors que, dans l’imagerie populaire, les agents de la défunte Société d’assistance au sol, à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, allaient être reversés dans le personnel de 2AS.
Le sang glacé par cette mesure à moins de quarante-huit heures de l’inauguration de l’AIBD, le 07 décembre prochain, les travailleurs de AHS, qui ont tenu une Assemblée générale, le dimanche 03 décembre, ne semblent pas décidés à lâcher du lest.
Pendant ce temps, les anciens travailleurs de Air Sénégal International sont, eux aussi, de plain-pied dans le maquis. D’ailleurs, le jour de l’inauguration, ils envisagent de laisser éclater leurs trop-plein de frustrations consécutives au fait que, jusqu’au moment où ces lignes sont couchées, la défunte Compagnie aérienne n’a toujours fait l’objet de liquidation. Et leurs droits pas du tout payés.
Ndèye Aminata Diaham (Actusen.com)