Toujours pas encore de liberté provisoire pour le Maire de Dakar inculpé depuis le 07 mars dans l’affaire de la Caisse d’avance de sa Municipalité pour présumés faux et usage de faux, détournement de deniers publics, entre autres à hauteur de 1,8 milliard de francs Cfa. Il risque, en tout cas, de ne pas pouvoir battre campagne avec ses camarades de «Mankoo Taxawu Senegaal», si l’on sait bien que celle-ci démarre dimanche prochain.
La Cour suprême a décidé de rabattre son délibéré et renvoyé l’affaire au 20 juillet prochain, soit à dix jours du scrutin législatif. Ce, après le boycott de la défense qui, selon EnQuête, voulait «une disjonction des trois requêtes déposées par les conseils des prévenus».
Du côté du pool d’avocats de Khalifa Sall, on accuse l’Etat d’être dans l’affaire. Pour Me Clédor Ly, lui et ses collègues ont, dès le départ, compris qu’il y avait un coup fourré. «L’Etat veut juger Khalifa avant les élections, pour l’empêcher de battre campagne et de jouir de ses droits civiques», soutient l’avocat, dans les colonnes de L’As.
Chez les juges, Me Baboucar Cissé estime que la Cour n’a pas donné raison à la défense qui a préféré quitter la salle.
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