A un an de la Coupe du monde en Russie, la Coupe des Confédérations débute ce week-end avec un duel entre le pays hôte et la Nouvelle-Zélande. Dans cette répétition générale du Mondial, on suivra notamment l’Allemagne, le Portugal, le Mexique, le Cameroun et le Chili.
Cristiano Ronaldo (Portugal)
A Kazan, tous les regards sont braqués sur lui. Et ce n’est pas seulement parce que plusieurs quotidiens européens ont révélé ce vendredi son souhait de quitter le Real Madrid. Cristiano Ronaldo sera bien sûr la grande attraction de la Coupe des Confédérations, que le Portugal disputera pour la première fois, en sa qualité de champion d’Europe. Vainqueur ces dernières semaines de la Liga et de la Ligue des champions, « CR7 » a l’occasion d’inscrire une nouvelle ligne à son palmarès, ainsi qu’à celui de son pays. En plus des habituels Nani et Ricardo Quaresma, Ronaldo sera épaulé par les futurs cadres de la Selecçao que sont sans doute Bernardo Silva (forfait lors de l’Euro) et André Silva, passé cet été de Porto à l’AC Milan pour 38 millions d’euros.
Julian Draxler (Allemagne)
Avec le Portugal et la Russie (pays hôte), l’Allemagne sera la troisième nation européenne de cette compétition. Et la Mannschaft, à un an de la défense de son titre mondial, va se présenter à une équipe très rajeunie. Ainsi, Julian Draxler, du haut de ses 23 ans, fait désormais figure d’ancien. Le milieu offensif du PSG, qui a fêté sa première sélection en 2012 à l’âge de 18 ans, sera le joueur le plus expérimenté du secteur offensif retenu par Joachim Löw. Il devra encadrer les Timo Werner (21 ans), Julian Brandt (21 ans) et autre Leroy Sané (21 ans).
Alexis Sanchez (Chili)
Pour la première fois de l’histoire, il n’y aura ni le Brésil, ni l’Argentine, les deux géants sud-américains, au départ de cette Coupe des Confédérations. C’est logiquement le Chili, vainqueur des deux dernières éditions de la Copa America, qui représentera son continent. Sans son gourou Jorge Sampaoli, remplacé par l’Espagnol Juan Antonio Pizzi, la Roja comptera une nouvelle fois sur son attaquant vedette, Alexis Sanchez, l’attaquant d’Arsenal, qui va tenter de briller en sélection avant de régler sa situation en club, lui qui est ardemment courtisé par le PSG et le Bayern Munich. Les autres cadres de la sélection (Bravo, Vidal, Medel, Jara…) sont également bien présents.
Vincent Aboubakar (Cameroun)
C’est la dernière équipe à s’être qualifiée pour cette épreuve. Sacré champion d’Afrique en début d’année, pour la première fois depuis 2002, le Cameroun va tenter de bien figurer dans un groupe B relevé, composé également du Chili, de l’Australie et de l’Allemagne. Les Lions Indomptables pourront s’appuyer sur Vincent Aboubakar, l’attaquant du Besiktas Istanbul, passé par Valenciennes, Lorient et Porto, qui avait inscrit le but victorieux en finale de la CAN contre l’Egypte (2-1), en février dernier. En 2003, le Cameroun avait atteint la finale de la Coupe des Confédérations, battu alors par la France (1-0).
Javier Hernandez (Mexique)
Vainqueur de l’épreuve en 1999, sur son sol, à l’issue d’une finale spectaculaire face au Brésil (4-3), le Mexique a tout pour être l’un des trouble-fête de la compétition. Qualifiée à l’issue d’un barrage remporté face aux Etats-Unis (3-2), la Verde sera une nouvelle fois emmenée par son serial buteur, Javier Hernandez, dit « Chicharito », 47 buts en 92 sélections. L’attaquant du Bayer Leverkusen (11 buts en Bundesliga cette saison) sera épaulé par son compère Carlos Vela (Real Sociedad).
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