Décidément ! Les sorties de Donald Trump ne cessent de créer un tollé. Le nouveau président américain a également lancé des avertissements contre la Russie ou encore l’Iran et s’est également fâché avec les gouvernements australien et mexicain. Israël n’est pas le seul pays à se trouver soudain dans la ligne de mire de Donald Trump.
Deux semaines après son investiture, Donald Trump s’efforce de prendre ses marques sur la scène internationale. Le problème c’est que, comme l’écrit le site d’information Politico, en décrochant son téléphone le Président sème le chaos diplomatique.
Contre l’Iran par exemple, Donald Trump a pris un ton belliqueux. « Rien n’est exclu », a-t-il répondu à la presse à propos d’une action militaire contre Téhéran. Plus surprenant, la nouvelle administration s’en est prise aussi à la Russie. Alors que Donald Trump a fait du rapprochement avec le président Vladimir Poutine une priorité de sa diplomatie, l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, a condamné « les actions agressives de la Russie en Ukraine ».
Changement de ton aussi à l’égard du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dont le chef de la Maison Blanche a chanté les louanges jusqu’à présent.
Washington prend ses distances à propos des nouvelles colonies en Israel
Mais ce sont peut-être les Australiens, traditionnels alliés des Etats-Unis qui ont été les plus surpris par Donald Trump lors qu’ils ont appris qu’il avait raccroché au nez à leur Premier ministre Malcom Turnbull. En cause, un accord d’immigration conclu avec l’ancien président Obama.
Le malaise à Sydney a été tel que le sénateur républicain John McCain a du décrocher son téléphone pour rassurer l’ambassadeur australien à Washington.
L’opposition démocrate quant à elle met en garde le président. Une diplomatie ne se fait pas avec des tweets et des coups de fils, a déclaré la sénatrice Jeanne Shaheen.
Actusen.com avec Rfi