Sport révèle les dessous de la réunion de mercredi entre Luis Enrique et ses joueurs, au lendemain de la déroute de Barcelone à Turin (3-0) en quart de finale aller de la Ligue des champions. Javier Mascherano, Neymar et Jérémy Mathieu se sont retrouvés dans l’œil du cyclone.
« L’une des réunions les plus tendues que nous avons vécue avec Luis Enrique ». Les murs de la Cité sportive Joan Gamper, le centre d’entraînement de Barcelone, ont tremblé mercredi. Au lendemain de la déroute à Turin (3-0), en quart de finale aller de la Ligue des champions, Luis Enrique a réuni ses troupes. Pendant près d’une heure et demie, l’entraîneur catalan n’a été d’« aucune pitié » avec ses joueurs au cours d’une réunion dont Sport révèle certains détails. Plus que des critiques collectives, le technicien a appuyé les erreurs individuelles de ses joueurs et n’a pas hésité à se focaliser sur certains.
Trois joueurs sont sortis affectés de cet échange parmi lesquels Javier Mascherano. Luis Enrique a reproché à l’Argentin, l’un de ses hommes de confiance, de ne pas avoir géré le positionnement de ses partenaires lors des phases défensives. Neymar s’est également retrouvé au centre des critiques. En raison de problèmes avec ses chaussures, le Brésilien a laissé son équipe en infériorité numérique pendant de longues minutes. De manière générale, l’investissement défensif de l’ailier barcelonais a été critiqué. Enfin, Luis Enrique en a remis une couche sur Jérémy Mathieu. Le défenseur français, déjà sanctionné par sa sortie à la pause, a été tancé pour ses errances sur le terrain.
En revanche, rien ne confirme une altercation entre Luis Enrique et Gerard Piqué, comme l’ont relayé plusieurs médias espagnols. De même, la réunion de mercredi n’a pas marqué un avant et un après entre l’entraîneur du Barça et son équipe. « Il serait facile de dire que je ne me suis pas trompé, a-t-il d’ailleurs confié à l’issue de la rencontre, comme pour évacuer la pression des épaules de ses joueurs. Je suis le principal responsable de tout ce qui arrive de mal à cette équipe. Si je n’ai pas été capable de transmettre mes idées de jeu à mes joueurs, c’est de ma faute… Mais à Turin, je ne me suis pas trompé sur l’organisation tactique ». Un constat qu’il peut estomper dès mercredi à l’occasion du match retour.
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